Par la bouche du député national Ados Ndombasi, Lamuka a haussé, vendredi 4 juin 2021, le ton en marge de l’adoption de la loi organique sur la Commission électorale nationale indépendante -CENI. Les députés membres de cette plateforme politique de l’Opposition ont claqué la porte des travaux portant sur le vote de cette loi qui portait sur la Centrale électorale.
«En toute honnêteté et au regard des expériences de trois derniers cycles relevés dans l’exposé des motifs, nous ne sommes pas sûrs que l’entreprise de révision de la loi organique sur la CENI telle qu’est menée au niveau de l’Assemblée nationale, va durablement corriger cette rupture», l’élu de la Funa, ajoutant: «nous devons faire des réformes institutionnelles ensemble et de manière consensuelle. Nous devons associer toutes les parties prenantes à la crise et lever ensemble les grandes options pour pouvoir organiser des élections apaisées. Autrement, il y aura affrontement. C’est ce que nous devons à tout prix éviter».
Puis: «il ne faut plus avoir des morts dans ce pays à cause des élections. Le peuple qui a trop souffert, veut la paix et veut retrouver son identité pour souder la cohésion nationale. Malheureusement, nous avons la ferme conviction que c’est ce schéma de trouble et d’affrontement que l’Union sacrée pour la nation avec sa majorité mécanique acquise de la manière que nous connaissons tous, veut nous conduire avec une réforme sans substance sinon qui consacre le statu quo. Conscient de cette manœuvre, nous députés nationaux membres de la plateforme politique Lamuka, nous nous désolidarisons de cette mise en scène macabre et machiavélique qui n’a d’autres raisons que de préparer une fraude électorale en 2023».
DK
