Le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo tient à redorer le blason de la justice RD-congolaise. En sa qualité de Magistrat suprême, il a assisté, mardi 5 novembre 2024 au Palais du peuple à Kinshasa, à l’audience solennelle et foraine de la rentrée judiciaire 2024-2025 du Conseil d’État. Prenant la parole en premier au cours de la cérémonie, le bâtonnier national Michel Shebele Makoba a fait un plaidoyer sur le rôle de la «médiation et la conciliation dans l’exécution des arrêts du Conseil d’État».
De son côté, le Procureur général près cette juridiction, Iluta Ikombe Yamama, a consacré sa mercuriale à «l’étude prospective du rôle du Ministère public pour une justice administrative plus efficiente en RD-Congo». Enfin, la 1ère Présidente du Conseil d’État, Marthe Odio Nonde, a, pour sa part, axé son intervention sur les mécanismes de contrôle des actes des autorités administratives centrales par le Conseil d’État.
«Comme je l’avais dit par le passé, le Conseil d’État, à travers sa section consultative, fait office de conseiller juridique officiel des autorités du pouvoir central et des organismes placés sous sa tutelle. Je profite de l’occasion pour réitérer une fois de plus la disponibilité du Conseil d’État à interagir avec l’administration pour éviter en amont toute sorte de désagrément éventuel», a déclaré Marthe Odio, Première présidente du Conseil d’État, lors de son exposé inaugural de la rentrée judiciaire de cette cours.
Cette activité tire son essence de l’article 24, alinéa 1er, de la loi organique portant organisation et fonctionnement des juridictions de l’Ordre administratif. Le Conseil d’État est la plus haute juridiction de l’Ordre administratif en RD-Congo. Il dispose ainsi du pouvoir général de disposition, de gestion, de surveillance, d’inspection et de rapportage de l’ensemble des juridictions de l’Ordre administratif.