Malgré les agitations et les turbulences politiques à Kinshasa, des contrevérités teintées de haine des certains acteurs politiques aux côtés de persistance de l’insécurité pour les compatriotes du Nord-Kivu et de l’Ituri, le coordonnateur des Forces politiques associées à l’UDPS -FPAU-, cette plateforme qui regroupe plus de 70 partis politiques et associations, et président du Mouvement de solidarité pour le changement -MSC-, son parti politique, Laurent Batumona ne désarme pas en faveur du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Depuis trois semaines, le nouveau Directeur général de la Direction générale de la dette publique -DGDP- a lancé une campagne sans relâche, une véritable croisade d’armement patriotique consistant à la sensibilisation de la population du soutien aux efforts fournis par le Président de la République en vue d’apporter un véritable changement de la situation que vivent les RD-Congolais depuis plusieurs années. Faisant d’une pierre deux coups, Laurent Batumona appelle à un soutien inconditionnel aux Forces armées de la République démocratique du Congo -FARDC- qui se battent au front contre les armées étrangères dans la partie Est de notre pays.
Après la commune de Kalamu au terrain Eckankar de Yolo, Le président du Mouvement de solidarité pour le changement, Laurent Batumona, a réuni des milliers de personnes au stade municipal de Masina. Dans son homélie, Diata Bau, Songa Nzila -entendu: l’homme qui montre le chemin à suivre- à commencer par expliquer à ses interlocuteurs que la crise qui sévit dans le monde entier et la hausse des prix de certains biens de premières nécessités en RD-Congo n’est pas à mettre au dos du Président Félix Tshisekedi.
«La crise est internationale due essentiellement à la guerre entre l’Ukraine et la Russie et qui ne permet plus au gouvernement d’importer le carburant, la farine, l’huile, le sucre et les autres céréales. Au contraire, le Chef de l’Etat se bat inlassablement. Pour preuve, les recettes mobilisées par les régies financières sont en hausse. Et avec ces dernières, plusieurs chantiers sont lancés à Kinshasa -Elengesa à Makala, Mont-Ngafula, Selembao, Camp Luka- mais aussi dans plusieurs autres provinces en vue de mettre fin aux calvaires liés au transport», a-t-il démontré. Et de conclure: «soutenons-le et faisons-lui confiance».
La guerre de l’Est nous est imposée par les pays voisins
Dans son speech, Laurent Batumona qui a d’abord sollicité une minute de silence en mémoire des compatriotes qui ont perdu la vie en Ituri et au Nord-Kivu, n’a pas mâché ses mots. «La guerre dure depuis 25 ans, le Chef de l’Etat travaille sur trois fronts, notamment diplomatique, militaire et médiatique. Tous derrière Fatshi, comme un seul homme, nous vaincrons l’ennemi qui est soutenu par le Rwanda et l’Ouganda. Que les généraux qui sont en retraite, apportent aussi leur compétence et leur expérience pour bouter ces rebelles hors de nos frontières de manière définitive», a-t-il indiqué.
Et d’ajouter: «que tous les jeunes diplômés du MSC s’enrôlent dans l’armée enfin de renforcer l’effectif des FARDC afin que nous gagnions le pari de la sécurité de manière durable et mettre fin aux aventures de l’ennemi».
Accompagné de son épouse, la députée provinciale Frida Mushi et de plusieurs collaborateurs dans un stade qui a refoulé du monde, Laurent Batumona a rappelé que le MSC reste ouvert avec ses bureaux éparpillés sur l’ensemble de la ville de Kinshasa, et que tous les autres militants d’autres partis qui partagent la même vision, peuvent adhérer afin d’offrir au Chef de l’Etat une majorité confortable en 2023. Mais pour y parvenir, il a invité tous les militants et cadres du MSC à s’enrôler massivement à la CENI pour obtenir, chacun sa carte d’électeur, gage de participation aux élections prochaines.
Dans la foulée, Laurent Batumona a annoncé qu’après Yolo, Bumbu, Kindele, Masina, cette campagne d’armement patriotique se poursuivra à la Foire internationale de Kinshasa -FIKIN-, au quartier Sainte Thérèse à N’Djili, dans le Grand-Katanga, Grand-Kivu, en Ituri, dans la province de l’Équateur puis au Grand Bandundu et au Kongo Central.
Tino MABADA
