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RDC: L’annonce d’une plainte du FPI sème la panique dans les rangs des débiteurs insolvables

Patrice Kitebi mis aux arrêts mercredi 4 mars dans le cadre des enquêtes judiciaires sur les 100 jours et une opération 200.000 dollars pour essayer de le sortir du cachot? Un vrai fatras. Me Guy Kabeya, avocat du Directeur général du Fonds de promotion de l’industrie, a tordu le cou à cette rumeur, indiquant que Kitebi n’a pas été arrêté et n’a même pas été invité au Parquet ce mercredi- là. L’avocat a déploré ces fausses informations, pas du tout compatibles avec l’État de droit. Qui ont donc intérêt à distiller ces fausses publications dans les médias et réseaux sociaux? Des sources rapportent qu’il s’agit des insolvables emblématiques du FPI. Ces derniers ont fait bloc pour salir le DG de cette institution financière depuis qu’ils ont su qu’il y aura bientôt une action en justice contre eux. Tous les coups sales, tous les rêves, y compris celui d’envoyer Kitebi au cachot grâce à de l’anticipation malheureuse, leur semble permis. Me Guy Kabeya a mis en garde contre ces dérapages et prévenu: «les autres accusations seront démontées le moment venu si les instances compétentes en sont saisies». Ci-dessous, le démenti fait par l’avocat du DG du FPI.

C’est avec regret que j’ai pris connaissance des prétendues accusations contre Monsieur Patrice Kitebi publiées dans les réseaux sociaux. Au nom de mon client, Mr Patrice Kitebi, je souhaiterais indiquer que Monsieur Kitebi n’est pas aux arrêts ce mercredi. Il n’a même pas été invité ce mercredi 04 mars 2020 au Parquet. C’est donc invraisemblable qu’il y a une opération sur une certaine somme -200.000 USD- pour essayer de le sortir de cachot.

L’État de droit pour lequel nous luttons tous n’est pas compatible avec les fausses informations! Ces fausses publications contre Mr Kitebi peuvent arriver à n’importe qui d’entre nous. Il nous faut donc être très circonspects et faire attention aux dérapages. Les autres accusations seront démontées le moment venu si les instances compétentes en sont saisies.

Sé/Me Guy KABEYA

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