Pour cet analyste RD-congolais, il est donc indispensable de rendre le marché du carbone de la RD-Congo plus transparent, d’avoir des règles claires sur la gestion et d’envisager des mesures visant à améliorer son fonctionnement, pour espérer tirer le maximum de profit de cette ressource naturelle
«Avec le marché du carbone, la RD-Congo peut bien mobiliser des moyens financiers et technologiques importants, sur le plan international, nécessaires pour réduire significativement la déforestation et les émissions résultant de celle-ci, renforcer les stocks de carbone forestiers et assurer une gestion durable des forêts, pour le bien de l’humanité toute entière», a signifié Isidore Kwandja Ngembo, analyste RD-congolais des politiques publiques sur le changement climatique international, dans sa tribune rendue publique jeudi 7 novembre 2024.
Ainsi, a-t-il renchéri, les entreprises industrielles qui dépassent leur quota de GES pourront acheter leur permis sur le marché du carbone de la RD-Congo. Isidore Kwandja pense que le marché du carbone est une mine d’or pour la RD-Congo. Ce marché peut bien évidemment «contribuer activement, à la fois aux efforts que déploie le Président Félix Tshisekedi avec le Programme de développement local des 145 territoires en sigle PDL-145T pour améliorer le cadre de vie des populations rurales, mais aussi à protéger les forêts tropicales du bassin du Congo et à prévenir les émissions résultant de la déforestation».
Par ailleurs, pour cet analyste RD-congolais, un marché du carbone dynamique peut, à lui seul, contribuer au développement d’un programme d’électrification rurale. «En effet, plus le marché du carbone fournira de ressources financières importantes, moins le financement public sera sollicité pour développer un tel programme socio-économique ambitieux et plus les chances de réussite seront grandes», a souligné Isidore Kwandja.
«Il est donc indispensable de rendre le marché du carbone de la RD-Congo plus transparent, d’avoir des règles claires sur la gestion et d’envisager des mesures visant à améliorer son fonctionnement, pour espérer tirer le maximum de profit de cette ressource naturelle», a-t-il conclu dans sa réflexion. Ci-dessous, la tribune d’IsidoreKwandja Ngembo.
Le marché du carbone: une mine d’or pour la RD-Congo
La dégradation et la surexploitation de la forêt, l’utilisation du bois comme source d’énergie domestique, sont l’une des causes principales de la déforestation et du gaspillage d’énormes quantités de bois.
Et pourtant, la RD-Congo dispose d’un potentiel hydroélectrique important qui peut servir à un ambitieux programme d’électrification rurale, par la construction de micro-barrages hydroélectriques pour l’approvisionnement en électricité des régions rurales. Ce qui pourrait, à moyen et long termes, améliorer assurément le mode de vie des populations rurales, désengorger les grandes villes par un mouvement d’exode urbain et avoir une incidence positive en termes de développement socio-économique des territoires ruraux et de l’ensemble de provinces du pays.
Le marché du carbone peut bien évidemment contribuer activement, à la fois aux efforts que déploie le Président Félix Tshisekedi avec le Programme de développement local des 145 territoires en sigle PDL-145T pour améliorer le cadre de vie des populations rurales, mais aussi à protéger les forêts tropicales du bassin du Congo et à prévenir les émissions résultant de la déforestation.
Avec le marché du carbone, la RD-Congo peut bien mobiliser des moyens financiers et technologiques importants, sur le plan international, nécessaires pour réduire significativement la déforestation et les émissions résultant de celle-ci, renforcer les stocks de carbone forestiers et assurer une gestion durable des forêts, pour le bien de l’humanité toute entière.
Ainsi, les entreprises industrielles qui dépassent leur quota de GES pourront acheter leur permis sur le marché du carbone de la RD-Congo.
Un marché du carbone dynamique peut, à lui seul, contribuer au développement d’un tel programme d’électrification rurale. En effet, plus le marché du carbone fournira de ressources financières importantes, moins le financement public sera sollicité pour développer un tel programme socio-économique ambitieux et plus les chances de réussite seront grandes.
Il est donc indispensable de rendre le marché du carbone de la RD-Congo plus transparent, d’avoir des règles claires sur la gestion et d’envisager des mesures visant à améliorer son fonctionnement, pour espérer tirer le maximum de profit de cette ressource naturelle.
Isidore KWANDJA NGEMBO
Analyste des politiques publiques sur le changement climatique international