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RDC : Le nouveau Procureur près le TGI/Cataractes, Henri Pami, se remet à Dieu

Licencié en droit privé et judiciaire de l’Université de Kinshasa -UNIKIN-, Henri Pami Mayala est nommé Procureur de la République près le tribunal de grande instance du Cataractes dans la province du Kongo Central. A la faveur de la cérémonie de son renouvellement de serment à Mbanza-Ngungu, il a confié à Dieu cette lourde tâche de rendre une bonne justice. «Pour réussir ce défi, j’implore la grâce de mon maître, le Seigneur et sauveur Jésus-Christ de Nazareth de m’investir à l’instar de mon ancêtre Salomon, de la sagesse nécessaire pour être à la hauteur de cette lourde responsabilité», a-t-il prié. Et d’ajouter: «qu’il fasse de moi un simple instrument par lequel il va lui-même rendre justice pendant mon mandat ici à Mbanza-Ngungu pour la gloire de son nom et pour le bien de son peuple».

Cette attitude pleine d’humilité a été appréciée par bon nombre de personnes présentes à cette cérémonie. Le cas du Révérend Dina de l’église Kimbanguiste, qui a déclaré avec joie: «il est bon dans une structure comme celle-ci, qu’il ait à sa tête quelqu’un qui a la crainte de Dieu. Il fera un travail correct. Mbanza-Ngungu peut compter sur lui».

En outre, le Procureur de la République Henri Pami a exprimé sa disponibilité et sa volonté de travailler en étroite collaboration avec tout le monde, notamment les magistrats civils et militaires du siège et du parquet, le personnel administratif et judiciaire, les OPJ à compétences générales et restreintes, les agents et fonctionnaires de l’État, les autorités administratives, territoriales, judiciaires et religieuses, les notables du Kongo central en général et ceux de Mbanza-Ngungu en particulier. Aux avocats et défenseurs judiciaires, il a demandé d’aider les magistrats à bien dire le droit.

Par ailleurs, le procureur Pami n’a pas manqué de rappeler à ceux qu’il appelle «éminents partenaires de la justice» leur serment car, a-t-il dit, l’idéal commun de justice qui met le justiciable, qu’il soit accusé ou victime, au centre de notre préoccupation à tous permettra, à coup sûr, de réussir le pari de l’Etat de droit dans le domaine de la justice comme le prône le président de la République.

D’office notaire ans de ce territoire, le procureur de la République entend combattre, durant son mandat, le faux en écriture et usage de faux. A l’en croire, il est nécessaire de se pencher sur ce sujet dans la mesure où beaucoup de conflits fonciers minent les tribunaux à Mbanza-Ngungu. Pour lui, «c’est une altération de la vérité dans un écrit tel qu’il en soit avec intention frauduleuse ou de nuire». C’est dans cette logique qu’il a exhorté les Ngungois à être de bons citoyens, à ne pas commettre de faux en écriture. «Même s’ils sont accusés, que rien ne soit trouvé contre eux. C’est seulement à ce titre qu’ils pourront jouir sans encombres de leur liberté de mouvements constitutionnellement garantie», a-t-il conseillé en soulignant que cette infraction est punie de 6 mois à 5 ans de servitude pénale, et d’une amende de 20 à 500.000 FC ou d’une de ces peines seulement.

Pour ceux qui ne le savent pas, l’heureux promu a commencé sa carrière professionnelle en 1999. Il a une expérience professionnelle avérée avec plusieurs formations au pays et à l’étranger, notamment sur le droit de l’homme, droit international, droit Ohada, la détention préventive, procédure pénale et civile, le droit de l’enfant et sur la liberté de la presse. Aussi, le procureur Henri Pami est auteur de beaucoup d’ouvrages, parmi lesquels: la détention préventive, état des lieux et les legs; occupation illégale du meuble et le droit pénal contre les autorités congolaises.

Olitho KAHUNGU

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