Dès sa prise des fonctions à la tête du ministère de l’Urbanisme et Habitat, en septembre 2019, le Warrior Pius Muabilu Mbayu Mukala est de ces membres du gouvernement qui se sont mis directement au boulot, en mesurant l’ampleur des tâches qui étaient siennes par rapport aux attentes du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Aujourd’hui, quatre ans et demi de prestation remarquable, il semble plus exact d’affirmer que le Président de la République n’a aucune raison de regretter le placement de cet élu de Mont-Amba, à l’endroit où il est. Ceux qui se donnent la tâche de passer au peigne fin le gros du travail abattu par ce membre du gouvernement, se rendront à l’évidence que beaucoup de paramètres ont changé.
Dans la foulée, la loi du plus fort dans la gestion du Parc immobilier relevant du domaine privé. Dans ce domaine, tout porte à croire que le ministre Pius Muabilu a gagné ce pari, n’en déplaise à ceux qui s’arrangent du côté de la négativité pour ne pas voir ce que les autres voient. Pour ce faire, il va sans dire que la quasi-totalité des villas de l’Etat, jadis spoliées ou détenues par les hommes forts de l’époque, ont été restituées à l’Etat propriétaire et ce, conformément aux règles d’art en la matière. Ce qui dorénavant, permet à l’Urbanisme et Habitat de figurer parmi les ministères mobilisateurs des recettes publiques de l’Etat.
Des réformes savantes qui ont donné lieu à la création et à l’opérationnalisation du Guichet unique de délivrance des permis de construire -GUPEC-, du Fonds national pour l’habitat -FONHAB-, de l’Agence congolaise pour la promotion de l’immobilier -ACOPRIM-, ainsi que de la mise en place de la Cellule technique et de la Police de l’urbanisme et habitat. De ce fait, il semble également exact de soutenir que c’est ce Warrior qui a sifflé la fin de la recréation en ce qui concerne la délivrance des permis de construire. Nul doute que cette réforme courageuse du reste devenue opérationnelle a des retombées merveilleuses sur la caisse de l’Etat. Et cela, d’autant plus qu’il l’a fait autant pour le Fonds national relatif aux financements des projets d’habitat que pour l’agence habilitée à promouvoir des projets immobiliers.
Par ailleurs, une source proche de ce ministère informe que le code portant Construction, Urbanisme et Habitat est fin prêt. Ce qui ne va pas sans constituer un autre pari gagné par le patron du regroupement politique Alliance pour l’avènement d’un Congo prospère et grand. Les mêmes informations indiquent qu’en collaboration avec les partenaires crédibles du gouvernement RD-congolais, dans le cas d’espèce l’ONU-Habitat, ce précieux instrument juridique poursuit son cours normal.
Sur ces entrefaites, les experts du ministère, ceux du l’ONU-Habitat et des ministères sectoriels sont à pied d’œuvre pour la phase d’appropriation au bénéfice du peuple RD-congolais, en vue de l’opérationnalisation de ce projet de loi. Plusieurs séminaires ont déjà eu lieu à Kinshasa et dans quelques provinces à ce sujet. Il est plus aisé de soutenir que Pius Muabilu a séduit plusieurs partenaires internationaux qui ont renoué la collaboration pratique avec le gouvernement RD-congolais. Il nous revient de la même source qu’au-delà de l’ONU-Habitat et de la Banque mondiale -BM-, le ministre en charge de l’Urbanisme et Habitat a arraché une place au sein du Conseil d’administration de Shelter- Afrique qui est une banque chargée du financement de l’immobilier en Afrique, dont le siège est à Nairobi, au Kenya.
Et ce n’est pas tout, dans la mesure où ce ministre a encore gagné, entre autres le projet PDU qui a facilité la construction de quelques ouvrages dans plusieurs villes de la RD-Congo, dont Kolwezi et Bukavu. En outre, il a gagné le projet Puruk qui, apprenons-nous, fait des merveilles dans la ville de Kananga, spécialement dans le cadre de la lutte antiérosive et de la résilience urbaine. Sans oublier «Kin Elenda», ce vaste programme ayant nécessité le déplacement du ministre d’Etat pour les Emirats Arabes Unis et de l’Egypte. Dans ce même entendement, ce Warrior a eu des opportunités qui ont fait bénéficier au gouvernement de la République, de la confiance de plusieurs autres partenaires internationaux, à l’instar de Milvest qui est déjà au service du gouvernement via quelques ouvrages d’intérêt commun.
