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Suites antidémocratiques de la pétition : Mboso agressif, des badauds introduits au Palais du peuple, 5 députés FCC brutalisés !

François Nzekuye menacé dans la salle des conférences des présidents, au Palais du peuple, envahi par un gang commandé par le Dircab du président de l’Assemblée nationale. Bonane Yanganzi, Amy Ambatobe, José Engwanda et John Mopondi également brutalisés…

«Ce sont les principes de la démocratie et de la République qui sont en cause», a lancé jeudi le député national Papy Niango, 24 heures après les incidents survenus autour de la Conférence des présidents, mais passés sous silence par le Bureau et les communicants de la Chambre basse à cause de la gravité de la situation. Il se découvre que des couloirs du Palais du peuple du côté Assemblée nationale sont infiltrés des voyous et agents pour empêcher l’accès à tous ceux qui pilotent la pétition contre Mboso.

À ce propos, Niango a tenu à dénoncer l’agression dont ont été victimes certains de ses collègues députés, notamment le président du groupe parlementaire PPRD François Nzekuye, de la part d’un groupe de badauds introduits au Palais du peuple, vraisemblablement par le Directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale alors que trois élus pro-Mboso ont proféré des menaces contre les pétitionnaires issus du FCC, promettant de faire couler le sang.

«Il est indispensable que tous les moyens de l’Etat soient mobilisés pour assurer la sécurité des élus du peuple, qu’ils soient de la Majorité ou de l’Opposition, pendant l’exercice de leur mandat parlementaire et conformément au Règlement intérieur de l’Assemblée nationale», a plaidé le député réélu de Bandundu-ville.

Au Palais du peuple, les faits sont en train de faire constater que, depuis l’annonce de la pétition le visant, Mboso Nkodia Puanga a vacillé et opté pour la violence. L’atteste? Ces violences entretenues par Kayembe et son groupe comme l’ont expliqué les élus eux-mêmes en ces termes: «Ainsi, avant le début de la réunion, les députés FCC, François Nzekuye, Amy Ambatobe, John Mopondi, José Engbanda et Bonane Yanganzi ont été pris à partie par les députés Kayembe Jean-Pierre, Kazadi Théo et Samuel Mbemba -Dircab de Mboso- avec l’appui d’un groupe de badauds prêt à en découdre avec des élus nationaux au Palais du peuple».

L’atteste aussi: le contenu des échanges dans les groupes entre les députés nationaux relatifs à la situation avant, pendant et après cette réunion de la Conférence des présidents, auxquels «AfricaNews» a pu avoir accès. Des passages qui laissent voir qu’il y avait de l’électricité dans l’air. L’un rapporte: «Bien que le dossier de la pétition n’a pas été formellement inscrit à l’ordre du jour, il s’est quand même invité aux débats. 1.

Répondant à l’indignation de la délégation du FCC dont des membres ont été agressés juste devant l’ascenseur par des députés pro Mboso, vent debout contre la pétition, le président a conseillé que la récolte des signatures ne se fasse pas au Palais du peuple. 2. Concluant une autre protestation du FCC contre le comportement singulier de son Dircab, le président Mboso a affirmé qu’il respectera le Règlement intérieur et qu’il s’en ira tête haute si telle est la volonté de la plénière».

Selon quelques députés agressés, en revenant sur son expression «le sang va couler ici», Jean-Pierre Kayembe a ajouté: «Lorsque vous viendrez déposer votre pétition, observez bien le décor, vous verrez ce qui va arriver: le sang coulera», en indiquant par la main son groupe de badauds qui affichaient leur énervement à l’endroit des députés violentés. Avant ces actes d’agression, Mboso a ordonné la censure de tous les courriers destinés au Bureau et à l’Administration de l’Assemblée nationale. Mais les pétitionnaires ont entrepris de contourner ce mécanisme en choisissant de saisir un cabinet d’huissiers de justice pour recevoir leur acte.

Gradi LUYILA

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