Les Léopards natation de la RD-Congo ont dénoncé la discrimination dans les milieux sportifs RD-congolais. Ces derniers souffrent d’un manque de considération, a déploré Yves Muntu, un Léopard de natation, dans une interview accordée à la Radiotélévision nationale congolaise -RTNC. Cet athlète a demandé plus d’attention de la part des autorités sportives pour réaliser de meilleurs résultats. Travaillant dans des conditions difficiles, Yves Muntu s’est lamenté le manque de soutien, voire de considération du gouvernement de la République.
«Nous venons de participer aux Championnats du monde de natation qui se sont déroulés à Doha avec délégation de quatre personnes dont deux athlètes. Notre objectif primordial était de représenter le pays après plusieurs années d’absence», a-t-il regretté. Le Léopard a également déploré les conditions de vie et de travail, demandant aux autorités de réunir les conditions pour améliorer la performance.
«Nous travaillons dans des conditions difficiles. Nous n’avons pas de piscines pour faire la natation. Nous avons des piscines semi olympiques. Je salue la volonté du président de la Fédération et de la présidente de la Ligue de Kinshasa. C’est eux qui se battent jour et nuit pour redorer l’image de natation RD-congolaise. Nous ne sommes pas bien équipés pour pratiquer cette discipline sportive. Nous ne bénéficions pas de l’appui financier du gouvernement de la République».
De son côté, Nadège Leba, présidente de la Ligue provinciale de natation de Kinshasa, a partagé le même avis et demandé d’urgence à l’Etat RD-congolais, une meilleure préparation des athlètes. «Jusqu’ici, nous n’avons rien reçu du gouvernement. Les athlètes ne s’entrainent pas dans des bonnes conditions. C’est moi qui prends en location la piscine de la maison de France», a expliqué Nadège Leba, présidente de la province de natation de Kinshasa. Face à cette lamentable situation, les athlètes, présidents des différentes ligues interpellent le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi pour voir de près ce problème, tout en lançant un appel au ministre des Sports et loisirs, François Kabulo Muana Kabulo.
