«Injustement privé de passeport», Salomon Kalonda Della, président du Parti national pour la démocratie et le développement -PND-, est contraint à un exil forcé. La situation ayant perduré, le PND est, dans son communiqué du 28 juillet 2019, monté au créneau pour rappeler au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo sa prise de position «en faveur de la remise de son passeport biométrique» lors de sa conférence de presse avec les médias nationaux, organisée le mardi 2 juillet à Bunia. Ce jour-là, le Président Fatshi a affirmé: «Salomon Kalonda est RD-Congolais. Il a le droit de revenir dans son pays… Il m’a été proche un moment donné. Je n’ai rien contre lui. Il peut revenir quand il veut. Ça n’est pas un problème».
En dépit de cette assurance donnée urbi et orbi par le Chef de l’Etat, le PND se déplait de constater «avec regret» que les propos de Fatshi «n’ont pas été suivis d’effets» et que SK Della est toujours «privé injustement de passeport». Pourtant, le président national du PND a «introduit sa demande de passeport biométrique au mois de février dernier, suivant les mêmes formalités administratives que le président d’Ensemble pour le Changement Moïse Katumbi, qui a obtenu le sien le 8 mars dernier». «La parole du Chef de l’Etat est sacrée. Elle ne peut être bafouée ni dévoyée, au risque de désacraliser sa fonction», martèle le PND dans ce communiqué signé par son SG Christian Momat Kabulo et à travers lequel il souligne: «Salomon Kalonda Della doit subir un traitement équitable, à l’instar de celui des autres exilés politiques. Il a en particulier le droit d’obtenir un passeport et de rentrer dans son pays, la RD-Congo». Ce parti politique membre d’Ensemble pour le changement rappelle qu’aux côtés de Moïse Katumbi et de Félix Tshisekedi, son président national a été sur tous les fronts pour combattre la dictature qui prévalait en RD-Congo et militer pour l’instauration de la démocratie et de l’Etat de Droit. «Il peut ainsi prétendre être parmi les artisans de l’actuelle alternance à la tête de la République tant souhaitée par notre population», estime-t-il. Et de constater: «malheureusement, certaines personnes s’évertuent à entraver la bonne administration de nos institutions en faisant bloquer, sans qualité ni droit, leur fonctionnement». Dans l’espoir que son président national va recouvrer son droit inaliénable de citoyen, le PND demande «aux autorités ayant l’attribution des passeports dans leur compétence d’exécuter les ordres et directives du Président de la République et Chef de l’Etat». A ce dernier, le PND suggère «d’écarter les personnes qui, dans son entourage, contribuent à ternir son image en se livrant à des abus de pouvoir». Ci-après, le communiqué du PND.
Laurent OMBA
Communiqué du PND N°035/ 019
Le Parti national pour la démocratie et le développement, PND, constate avec indignation que son président national, Salomon Kalonda Della, est privé injustement de son passeport RD-congolais.
Ayant introduit sa demande de passeport biométrique au mois de février dernier, suivant les mêmes formalités administratives que le président d’Ensemble pour le changement, Moïse Katumbi, qui a obtenu le sien le 8 mars dernier, Salomon Kalonda ne se l’est, lui, toujours pas vu attribué.
Alors que, le 20 mai, le PND s’attendait à voir son président national, Salomon Kalonda Della, dans la suite du président Moïse Katumbi, grande a été la désolation de constater son absence ce jour-là. Confiant dans la bonne foi de l’administration de notre pays, le 22 mai, le président Moïse Katumbi se voulait rassurant sur le fait que le président Salomon Kalonda Della aurait bel et bien son passeport. Mais hélas, l’Etat traite de façon inéquitable ses citoyens.
Le mardi 2 juillet à Bunia, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a pris position en faveur de la remise de son passeport biométrique en affirmant que Salomon Kalonda «est RD-Congolais. Il a le droit de revenir dans son pays… Il m’a été proche un moment donné. Je n’ai rien contre lui. Il peut revenir quand il veut. Ça n’est pas un problème».
Malgré les assurances données par celui qui est le garant des droits fondamentaux des citoyens RD-congolais, le PND constate, avec regret, que ses propos n’ont pas été suivis d’effets.
Le PND tient à rappeler à l’opinion nationale qu’internationale que:
1. Salomon Kalonda Della doit subir un traitement équitable, à l’instar de celui des autres exilés politiques. Il a en particulier le droit d’obtenir un passeport et de rentrer dans son pays, la RD-Congo;
2. Aux côtés du Président Moïse Katumbi ainsi que de l’actuel Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, il a été sur tous les fronts pour combattre la dictature qui prévalait en RD-Congo et militer pour l’instauration de la démocratie et l’Etat de Droit;
3. Il peut ainsi prétendre être parmi les artisans de l’actuelle alternance à la tête de la République tant souhaitée par notre population;
4. Malheureusement, certaines personnes s’évertuent à entraver la bonne administration de nos institutions en faisant bloquer, sans qualité ni droit, leur fonctionnement;
5. La parole du Chef de l’Etat est sacrée. Elle ne peut être bafouée ni dévoyée, au risque de désacraliser sa fonction.
Par conséquent, le PND demande:
1. Aux autorités ayant l’attribution des passeports dans leur compétence d’exécuter les ordres et directives du Président de la République et Chef de l’Etat.
2. Au Président de la République d’écarter les personnes qui, dans son entourage, contribuent à ternir son image en se livrant à des abus de pouvoir.
Fait à Lubumbashi, le 28 juillet 2019
Christian MOMAT KABULO
Secrétaire général