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Le Forum Global Gateway 2023 livre ses secrets avec la signature du protocole d’accord dans les secteurs des Mines et des Transports entre la RDC et l’UE

Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a bouclé son séjour à Bruxelles en Belgique, où il a pris part au Forum Global Gateway, qui s’est tenu les 25 et 26 octobre 2023. Il y est allé au nom du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour mobiliser et inviter les investisseurs privés européens dans son pays, la RD-Congo, en vue d’y accélérer le processus des transitions numérique, énergétique et écologique. Arrivé au terme des assises, le Premier ministre RD-congolais s’est dit satisfait d’avoir porté haut la voix de la RD-Congo sur plusieurs thématiques de développement, avec à l’actif deux accords importants signés, ce qui matérialise les échanges déjà amorcés avec l’Union européenne -UE.

«Je suis venu à Bruxelles, en représentation du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, participer au Global Gateway Forum qui s’est tenu ici sous la direction de l’Union européenne du moins en tout cas en termes d’initiatives. C’est plusieurs pays qui se sont retrouvés pour discuter d’abord des questions de transport numérique, on entend par là, avoir plus d’accès à l’Internet au niveau mondial et particulièrement en Afrique», a déclaré Sama Lukonde.

Puis: «Pour ce qui nous concerne, prendre plus de dispositions en ce qui concerne la fibre optique. On a aussi abordé les questions d’énergie, puisqu’on veut des énergies propres, des énergies renouvelables à l’ère où nous parlons de ces questions du climat, où la RD-Congo se présente comme pays solution, d’abord du fait de ses forêts. Le troisième aspect que nous avons abordé au cours de ce forum, c’est la question des minerais, ce qui participe à la transition énergétique et la RD-Congo fait partie de ces pays qui regorgent plus de ces éléments notamment le cobalt, le nickel, le lithium. A ce sujet, nous nous avons annoncé ce que nous attendons de l’Union européenne qui se présente aujourd’hui comme étant un partenaire qui veut accompagner le développement de la chaîne de valeur».

Puis encore: «Nous avons donné le modèle du partenariat que nous avons avec la République sœur de Zambie où nous voulons développer avec eux dans une zone économique spéciale qui sera en RD-Congo pour le développement des batteries mais avec pour objectif final d’aller vers non seulement les batteries, elles-mêmes, et même les véhicules électriques. Nous demandons ça en alternative sur des questions que nous avons sur le problème de crédit carbone notamment pour qu’on puisse avoir de l’investissement alors que nous nous mettrons tout le cadre légal pour préparer cette transformation qui va se faire au niveau de la RD-Congo».

Pour Sama, c’était aussi l’occasion de matérialiser des discussions que Kinshasa avait déjà entreprises avec l’UE, à travers deux accords. «L’un qui a trait au corridor de Lobito avec plusieurs intervenants notamment les USA avec les autres pays directement liés à cette question de ce corridor-là. L’Angola, la Zambie, mais aussi les partenaires financiers comme l’African Fund Corporation ou la BAD, la Banque africaine de développement qui souhaitaient aussi accompagner ce projet de corridor. Donc, nous attendons que ça se matérialise au vu de tout ce que ça va apporter comme transformation non seulement au niveau de la chaîne de valeur ajoutée de minerais mais aussi du point de vue commercial et même touristique. L’autre accord lui a trait à la chaîne de valeur ajoutée au niveau de la RD-Congo en ce qui concerne ces matériaux critiques que j’ai déjà mentionnés».

Et de conclure: «nous attendons là aussi que cela puisse se concrétiser sur base du plan qui est déjà défini au niveau du ministère des Mines et de l’Industrie sur ces questions de valeur ajoutée que nous-mêmes voulons sur le sol RD-congolais. Et, donc, nous sommes arrivés au terme de cette mission, où nous avons porté notre voix sur les grandes thématiques tel qu’elles ont été données et nous n’avons pas manqué de parler des questions sécuritaires à l’Est de la RD-Congo, car comment parler de développement, comment parler de nouvelles industries alors que nous sommes en proie à cette agression barbare de la République du Rwanda qui appuie le M23. Nous considérons que même en ce qui concerne les matières critiques, il y a là une volonté de vouloir garder cette exploitation illicite de ces minerais à l’Est de la RD-Congo notamment le coltan. Nous attendons tout le soutien de l’UE et même du monde entier sur cette question de sécurité».

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