Quel est l’héritage légué à la ville de Kinshasa par le projet «Kinshasa zéro trou»? C’est en fait la question qui continue de troubler les Kinois au regard de la dégradation accrue de nombreuses avenues de la capitale RD-congolaise. Un tour dans la ville mégapole suffit de comprendre que la voirie urbaine est dans un état comateux. Dans tous les coins de la capitale, aucune artère n’est sans trou. Les nids de poule sont légion.
Les avenues Kabambare, ex-Flambeau, Lwambo Makiadi -ex-Bokassa-, Commerce, Tombalbay, Colonel Ebeya, Université, Kabinda, Kasa-Vubu, Du Tourisme, Pelende et l’avenue de la Gombe sont autant d’artères qui montrent que la ville de Kinshasa compte plus de mille trous en opposer de Kinshasa zéro trou. La dégradation très avancée des voies de communication de la capitale RD-congolaise étonne plus d’un Kinois qui avaient suivi avec pompe le lancement du projet «Kinshasa zéro trou».
Dans la capitale de la RD-Congo, aucune commune ne manque de déplorer le défoncement des routes. Même les municipalités du centre-ville comme Gombe, Kinshasa, Lingwala, Barumbu ne sont pas épargnées. Kalamu, Kasa-Vubu, Makala, Ngaba, Ngiri-Ngiri, Bumbu, Ngaliema, Kintambo, Lemba, Limete ou Matete ont des problèmes de fluidité de la circulation à cause du mauvais état des avenues. Partout, Kinshasa a des artères pleines de nids de poules. Mais dans la périphérie de la ville, la voirie accuse un paysage déplorable à cause du nombre élevé des trous qui s’y trouvent.
Les chauffeurs et autres usagers des routes peinent de rouler à une vitesse maximum. Conséquence, les véhicules sont systématiquement victimes de pannes inattendues, voire imprévisibles. En réalité, la voirie urbaine de Kinshasa est une honte pour un pays qualifié de scandale géologique. Une honte pour une grande capitale francophone d’Afrique.