Le Directeur général du Fonds de promotion de l’industrie -FPI-, Patrice Kitebi, est à nouveau victime d’une campagne de sape. Soutenu par des nostalgiques ayant pillé le FPI à l’époque, Kitangala a choisi la voie de la toile pour y faire passer des propos diffamatoires, haineux et dénués de tout fondement contre le patron du FPI. Se faisant passer pour un aviseur du FPI alors qu’aucun lien contractuel n’existe avec cette entreprise publique, souligne la direction générale du FPI, Kitangala s’est illustré par des allégations extrêmement graves, inacceptables et de nature à porter atteinte à l’honneur et à la dignité du DG Kitebi et à ternir l’image de marque du FPI qui, à ce jour, présente un nouveau visage grâce au bon leadership de son comité de gestion. «Tissu de mensonges, la bande à Kitangala peut-elle exhiber l’attestation d’aviseur lui délivrée par le FPI?», s’est interrogé de son côté le cabinet Mbwetshangol qui n’est pas resté aphone face à ces allégations.
Pire encore, Kitangala, auteur de ces allégations adressées également aux différentes autorités politico-administratives du pays, traite Patrice Kitebi de tribaliste. Des accusations gratuites! Certes, le DG Kitebi est bel et bien originaire du Grand Bandundu, mais tous ceux qui le côtoient savent qu’il est un fervent défenseur de la cohésion nationale qui place en avant-plan les compétences. Homme aux relations faciles, dignes et citoyennes, le patron du FPI s’est d’ailleurs entouré des collaborateurs dont les plus proches ne sont pas ressortissants de la même province que lui, mais avec lesquels il partage sa passion professionnelle et sa rigueur dans la gestion. C’est une qualité qui l’aide à gérer le FPI à la satisfaction de l’État propriétaire et de la grande majorité de RD-Congolais. En clair, au regard des informations fournies par le Fonds de promotion de l’industrie, Kitambala a visiblement la peau dure. En date du 02 mars 2019, dans sa lettre adressée au Président de la République et dont copie était réservée à plusieurs autres personnalités, il soutient de manière imaginaire que des sommes d’argent ont été décaissées en collaboration avec le cabinet Mbwetshangol.
Déjà le 08 février 2019, il avait adressé les mêmes allégations au ministre de l’Industrie avec ampliation à d’autres personnalités. Puis, dans sa lettre adressée au DG du FPI, le 20 février, il avait allégué contre Patrice Kitebi, Directeur général du FPI, le tribalisme, népotisme, clientélisme, régionalisme, pillage et détournement du patrimoine du FPI. Par ailleurs, en son temps, Kitangala avait saisi les juridictions judiciaires de la ville de Kinshasa qui l’ont toutes débouté pour absence de preuves aux allégations qu’il avait proférées. La dernière décision judiciaire est celle du 06 mai 2019 contenue dans la lettre RI 1127/PG/2019/LUK du 15 avril 2019 par laquelle le Procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe avait classé sans suite le 1er avril 2019 la plainte de Kitangala contre le DG Kitebi et maitre Mbwetshangol, pour faits non établis. A son tour, le DG Kitebi a saisi en date du 14 mai 2019 le Parquet général de Kinshasa/Matete pour propos calomnieux diffamatoires, haineux et sans fondement visant à nuire à sa réputation et son honneur auprès de hautes autorités du pays et du public. Le 10 juin 2019 dans la cause enrôlée sous RMP 1149/PG.023 b/JMK, le Parquet général avait placé Kitangala sous le lien du mandat d’Arrêt provisoire et en date du 13 juin 2019, le Tribunal de Paix de Kinshasa/Matete avait confirmé sa détention préventive à la maison d’arrêt annexée à la Prison centrale de Makala pour dénonciation calomnieuse et diffamation prévue par les articles 74 et 76 du code pénal livre II. En date du 1er juillet 2019, le PG de Kinshasa/Matete avait adressé, par sa lettre 3618/RMP.1149/PG.23b/JMK/2019, une requête aux fins de fixation d’audience avec pour prévention «avoir méchamment et publiquement imputé à autrui un fait précis qui est de nature à porter atteinte à son honneur ou à sa considération ou à l’exposer au mépris public». Sous le RP 33293, le président du Tripaix Matete avait fixé cette affaire répressive à l’audience du 17 juillet 2019 au cours de laquelle la partie prévenue avait sollicité une liberté provisoire. En date du 23 juillet, par une ordonnance, le tribunal de céans va maintenir le prévenu en détention préventive au motif qu’il existait dans son chef des indices sérieux de culpabilité et qu’il a été appréhendé par avis de recherche, sa fuite qui était à craindre et sa mise en liberté provisoire qui risquait d’entraver le cours de l’instruction.
Une autre date d’audience avait été fixée au mercredi 07 août 2019 au cours de laquelle la partie prévenue avait sollicité du tribunal de céans une remise à 3 semaines. Face à ces allégations, le cabinet Mbwetshangol, de son côté, n’est pas resté aphone. «Tissu de mensonges, la bande à Kitangala peut-elle exhiber l’attestation d’aviseur lui délivrée par le FPI? Le Cabinet Mbwetshangol a trouvé le FPI réalisant à peine 2,5 millions d’USD par mois, alors qu’à l’arrivée du cabinet, le FPI en est autour d’au moins 10 millions d’USD par mois et ce contrat a été unilatéralement cassé par le FPI dans des conditions qui ont déplu au cabinet qui n’a pas trouvé son compte ni touché 2 millions d’USD. Une mise en demeure a été adressée au FPI quant à ce», a expliqué Me Mbwetshangol. Et de poursuivre: «le cabinet ignore les transactions FPI/Kitangala. Le cabinet a signé un contrat en bonne et due forme avec le FPI. Les ennemis du DG Kitebi doivent chercher un autre dossier s’il en existe mais en tout cas celui-ci est aussi transparent que l’eau de roche». A l’en croire, les faits de Kitangala ou ses contacts avec le FPI dateraient de 2014, alors que le contrat avec le cabinet est de mai 2017. «J’ai aussi porté plainte contre Kitangala pour imputations dommageables», a conclu Me Mbwetshangol.Olitho KAHUNGU