L’Inspection générale des finances -IGF- et son patron, Jules Alingete Key, ont réussi durant l’année dernière à séduire le magazine américain Forbes, le parlement européen, le parlement fédéral belge et Jeune Afrique. Tour à tour, ces institutions et médias ont primé l’IGF ou lui ont offert leurs tribunes pour ses prouesses dans la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo.
En ce mois de janvier 2023, c’est au tour du Fond monétaire international -FMI- de succomber aux charmes de l’IGF, de ce service relevant de la présidence de la République, devenu un modèle indiscutable. Cette haute structure internationale chargée d’assurer la croissance et la prospérité durables de près de 190 pays qui en sont membres entre autres par la surveillance et un suivi vigilant essentiels pour détecter les risques susceptibles et lutter contre la corruption et le blanchiment de capitaux a récemment invité l’Inspecteur général chef de service Jules Alingete parmi les orateurs à son Séminaire sur la transparence budgétaire dans les pays francophones sub-sahariens organisé à Yaoundé au Cameroun. Alingete y a exposé sur les contrats miniers et la nécessité de la mise en place de la «patrouille financière» par les pays africains.
Appliquée en République Démocratique du Congo peu après l’avènement de Jules Alingete à la tête de l’IGF, la patrouille financière est une opération de surveillance des dépenses et des recettes de l’État. C’est un contrôle préventif des Finances publiques, c’est un contrôle a priori de la dépense, a dernièrement expliqué Alingete aux médias, évoquant l’article 140 du règlement général sur la comptabilité publique où il est stipulé que «le contrôle de l’IGF peut être a priori, a posteriori ou concomitant».
Les trois modes de contrôle se distinguent par la période sur laquelle le contrôle porte. Si le contrôle a posteriori est ponctuel et dédié aux actes de gestion d’une période déjà passée pour en déceler ou non les irrégularités et les malversations, le contrôle concomitant se tient au même moment que les actes de gestion sont en train d’être posés, alors que le contrôle a priori ou la patrouille financière l’est à titre de prévention et permet de surveiller la qualité de la dépense, minimiser la gabegie et décourager toutes velléités de fraude ou de détournement.
L’inscription de Jules Alingete et de sa méthode à cette tribune internationale de Yaoundé constitue un motif d’encouragement et de satisfaction pour les ressortissants de la République Démocratique du Congo. Sur la toile, des compatriotes ont rendu un vibrant hommage Alingete et l’IGF, mais aussi et surtout à la symbolique que revêt cette invitation à intervenir dans un forum international pour parler de son modèle et de son efficacité.
En 2022, Alingete a également été sacré personnalité de l’Année à l’issue d’une enquête réalisée par l’Institut des sondages Les Points et a reçu le Prix Muana Mboka pour le travail qu’abat l’IGF dans la lutte contre la corruption et la prédation financière.
YA KAKESA
