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JIF: La ministre du Genre plaide pour la création de bonnes conditions d’émergence des RD-Congolaises

La RD-Congo a célébré la Journée internationale des droits de la femme -JIF- 2024 dans un contexte particulier marqué par la guerre d’agression occasionnée par le Rwanda sous couvert du mouvement terroriste du M23. Voilà pourquoi cette journée a été commémorée dans un climat de deuil caractérisé par le port d’uniforme noir en vue de communier avec les victimes de cette guerre de l’Est du pays. C’est ainsi que, le vendredi 08 mars, dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, où elle séjournait pour la circonstance avec une forte délégation des membres du gouvernement central, la ministre du Genre, famille et enfant, Mireille Masangu, a fait un véritable plaidoyer pour la création de bonnes conditions d’émergence de la femme en RD-Congo. Pour elle, le gouvernement de la République doit restaurer la paix, rétablir la sécurité et favoriser l’autonomisation.

Célébrée sur le plan national sous le thème: «Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles, dans la paix pour un Congo paritaire», la journée internationale des droits de la femme, édition 2024, a été fêtée en RD-Congo dans un climat de deuil caractérisé par le port d’uniforme noir en vue de communier avec les victimes de la guerre d’agression de l’Est du pays. C’est en signe de solidarité avec la population de l’Est de la RD-Congo, victimes de la guerre injuste imposée par le Rwanda à travers ses supplétifs du M23. Il convient de signaler qu’en marge de cette célébration, la ministre du Genre, famille et enfant accompagnée d’une forte délégation composée des membres du gouvernement central et ceux de son cabinet de travail, a tenu à compatir avec la population de l’Est, à travers une activité de compassion fraternelle.

Dans les villes de Kinshasa, Goma et partout ailleurs, à travers le pays, cette journée a été commémorée dans une attitude de deuil. Femmes et hommes, enfants, jeunes et vieux étaient tous vêtus en tenue noire pour manifester leur soutien à leurs compatriotes de l’Est du pays. Saisissant cette occasion, la ministre Mireille Masangu a martelé sur la nécessité de créer de bonnes conditions d’émergence de la femme. A l’entendre, le pouvoir central doit restaurer la paix, la sécurité et favoriser l’autonomisation de la femme.

«Le mois de mars de chaque année a toujours été dédié à la célébration des droits des femmes, dans tous les pays membres de l’ONU et la RD-Congo ne fait pas exception. A cet effet, la date du 8 mars de chaque année est célébrée comme la Journée internationale des droits des femmes sous un thème particulier. L’objectif principal poursuivi à travers cette célébration est de valoriser l’éveil de la conscience de la femme et favoriser l’éveil de cette même femme, en tant que partenaire égal à l’homme et ainsi l’aider à contribuer à son autonomisation, en vue de relever les défis sociaux économiques et politiques. Pour 2024, le thème international retenu est: ‘’Investir en faveur des femmes: accélérer le rythme’’», a-t-elle déclaré.

Et de renchérir: «pour sa part, la République démocratique du Congo a retenu comme thème national: ’’Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles, dans la paix pour un Congo paritaire’’».

Ces deux thèmes retenus évoquent sans nul doute la nécessité d’une autonomisation effective de la femme et de la jeune fille, un défi majeur pour la RD-Congo. «Comme le veut les thèmes national et international, mais s’il n’y a pas de paix, l’autonomisation ne sera qu’un vain mot. C’est autant dire que pour parvenir à une autonomisation effective de la femme RD-congolaise, il faudra créer des meilleures opportunités d’éducation, de compétence, d’emploi et entrepreneuriat dans un contexte de paix et de sécurité», a souligné la ministre du Genre.

Pour sa part, le vice-gouverneur du Nord-Kivu a réconforté la femme RD-congolaise dans sa lutte de parité. A l’entendre, la femme est au centre de l’action de Dieu, «car sans la femme toute l’humanité n’existerait jamais». La représentante provinciale de l’ONU-Femme/Goma, Aurélie Nziwoue, a salué le sens de collaboration entre la RD-Congo et les systèmes des Nations unies, particulièrement entre l’ONU-Femme et le ministère du Genre, famille et enfant.

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