ActualitésCulture

Inscription de la Rumba au patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est fait!

«On nous a annoncé que la décision est là, qu’elle est déjà validée. La rumba est inscrite. Maintenant, ce sont les dates de la proclamation qui sont attendues. Je voudrais vous rassurer que ce n’est plus une question de tâtonnements. C’est acté». C’est la grande annonce faite par Catherine Katumbu Furha, ministre de la Culture et arts et du Patrimoine, lors d’un briefing qu’elle a animé conjointement avec Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias et porte-parole du gouvernement, jeudi 9 décembre dernier.

Pour la ministre Catherine Katumbu, l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO est une question de procédure. C’est un aboutissement avec certitude. Les ministres RD-congolais de la Culture et de la Communication se sont voulus rassurants en fin de semaine devant la presse à Kinshasa. Ils fondent leur optimisme sur les assurances de la Directrice générale de l’UNESCO qui a séjourné dans le pays en octobre dernier. «L’organisation onusienne ouvrira sa session annuelle lundi 13 décembre à Paris et la RD-Congo prévoit déjà la célébration à partir du 14 décembre dans la capitale», a signifié le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

«La rumba est un vecteur de rayonnement de notre pays, il faut qu’on se l’approprie. Parce que pendant que nos musiciens ne peuvent pas se produire à l’étranger, il y a d’autres styles de musiques qui sont créés et qui prennent de l’espace. Nous allons proposer une stratégie qui permettra à nos artistes de se produire en Europe», a rassuré le ministre Patrick Muyaya. Il a reconnu que les artistes RD-congolais peinent cependant à se produire sur le territoire européen notamment en France et Belgique depuis une décennie.

Au cours du briefing, le ministre de la Culture a rappelé que la rumba RD-congolaise est une valeur, mais aussi est un genre musical historique, aimé à travers le monde même par ceux qui ne comprennent pas le lingala. «Il est temps que cette musique, qualifiée de civilisation, qui est en même temps toute une science, retrouve ses lettres de noblesse pour reprendre sa place d’antan», a souhaité la ministre Catherine Katumbu, émettant le vœu de voir les journalistes se mobiliser pour redorer le blason de la musique en général et de la rumba en particulier. Pour elle, chacun doit se poser la question de savoir ce qu’il faut faire pour rénover la rumba RD-congolaise, dont la réputation a traversé les frontières nationales. «Nous devons tous y réfléchir», a dit Catherine Katumbu avant de déplorer le fait qu’il n’existe aucune loi sur la culture.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page