Le Fonds de promotion de l’industrie -FPI- n’a pas dérogé à la règle de la traditionnelle cérémonie d’échange de vœux pour le nouvel an 2019. Cadres, agents et autres invités se sont réunis pour la circonstance, vendredi 01 février, au site Bangala abritant le nouveau siège du FPI à côté de la Gare centrale, dans la commune de la Gombe. Une cérémonie riche en couleurs marquée également par la présence du ministre de l’Industrie, Marcel Ilunga. Dans son discours, le Directeur général du FPI, Patrice Kitebi, a fait le point sur la marche de l’entreprise depuis le début de l’année écoulée. Il a aussi tracé les perspectives d’avenir du FPI avant de répondre aux attentes du personnel. Pour le DG Kitebi, le bilan de son comité est indéniablement positif pour l’année 2018, dans la mesure où plusieurs objectifs assignés ont été atteints. Ce, conformément à la voie des réformes et de la mise en œuvre du budget 2018, élaboré sur la base du plan d’action triennal. A en croire le n°1 du FPI, partant de la mobilisation de la Taxe de promotion de l’industrie -TPI-, du recouvrement des créances et financement des projets sur le territoire national en passant par le social du personnel, le FPI a réalisé des avancées significatives durant l’année passée.
Vendredi 1er février, le Fonds de promotion de l’industrie -FPI- a organisé sa cérémonie d’échange de vœux 2019. Agents, cadres et invités se sont réunis pour la circonstance au site Bangala qui abrite le nouveau bâtiment du FPI, à côté de la Gare centrale, dans la commune de la Gombe. Riche en couleurs, cette cérémonie a également servi d’occasion pour la Direction générale de cet établissement public de faire le point sur la marche de l’entreprise avec tout le personnel. Dans son discours-bilan, Patrice Kitebi est d’abord revenu sur le chemin parcouru depuis le début de l’année écoulée, avant de tracer les perspectives d’avenir de l’entreprise. Clair et précis, il a relevé quelques réalisations enregistrées l’an passé. En rapport avec la mobilisation de la TPI et du recouvrement des créances, Kitebi a évoqué entre autres l’obtention du reversement de la taxe locale à 2%, conformément aux textes légaux; l’aboutissement des discussions avec la DGDA ayant conduit à la signature de nouvelles instructions administratives et à un nouveau paramétrage des recettes de la TPI issues des importations des miniers; l’intensification du recouvrement des créances sur les prêts par la voie des dations en paiement avec l’appui des services de l’Etat. «18 immeubles ont été acquis en 2018 par la voie des dations avec le concours des services de l’Etat», a-t-il indiqué tout en précisant que ces mesures ont permis une amélioration sensible du profil des recettes de l’entreprise, dépassant ainsi les montants prévisionnels.
Le financement des projets s’est poursuivi à travers le pays
Selon le DG Kitebi, conformément à son objet social et en accord avec la nouvelle vision de la politique de financement, le FPI a accordé des prêts aux promoteurs porteurs de projets dans divers secteurs d’activité industriels. «En 2018, un accent particulier a été mis sur les infrastructures de franchissement dont l’état de délabrement général gène considérablement le développement des activités économiques, notamment dans l’arrière-pays. A cet effet, 14 ponts sont en cours de construction ou de réhabilitation notamment dans le Haut-Lomami, le Sud-Kivu, le Kasaï, la Tshopo, le Sud-Ubangi, Kinshasa, le Kwango et le Maniema», a-t-il renseigné.
Selon le DG Kitebi, conformément à son objet social et en accord avec la nouvelle vision de la politique de financement, le FPI a accordé des prêts aux promoteurs porteurs de projets dans divers secteurs d’activité industriels. «En 2018, un accent particulier a été mis sur les infrastructures de franchissement dont l’état de délabrement général gène considérablement le développement des activités économiques, notamment dans l’arrière-pays. A cet effet, 14 ponts sont en cours de construction ou de réhabilitation notamment dans le Haut-Lomami, le Sud-Kivu, le Kasaï, la Tshopo, le Sud-Ubangi, Kinshasa, le Kwango et le Maniema», a-t-il renseigné.
Par ailleurs, dans la même logique du perfectionnement des conditions de vie de la population, le Fonds de promotion de l’industrie a financé 4 grands projets d’amélioration de la desserte en eau potable, dont 2 à Kinshasa précisément à l’Université de Kinshasa -UNIKIN- et 2 autres projets de forage de puits au Kongo Central et au Kasaï.
Des efforts sont aussi signalés au plan de la gouvernance. Pour le DG Kitebi, l’exercice 2018 a été marqué par le commencement de la révision des manuels de procédures, la création de la fonction des adjoints aux responsables des directions provinciales, le dépôt des rapports des cabinets d’audit ainsi que le début de la mise en œuvre de leurs recommandations. C’est dans ce cadre, a-t-il expliqué, que le Conseil d’administration a approuvé la création d’un nouveau service autonome en charge de l’organisation ainsi que de celui qui sera en charge de la gestion des risques. Concernant le social du personnel, Patrice Kitebi a relevé des réalisations notamment la reconstitution du fonds social devenu opérationnel avec l’octroi aux cadres et agents des avances destinées à couvrir des besoins spécifiques. Aussi, le FPI a débuté une politique d’octroi de crédits véhicules aux cadres de direction. Une politique que le Directeur général a promise d’étendre à l’ensemble d’agents. Dans le même registre, le DG a indiqué que les soins de santé continuent à être pris en charge, les droits à la retraite ont été également accordés et les décomptes finaux ont été payés sans que l’entreprise n’enregistre d’arriérés.
Cependant, tout en félicitant le personnel du FPI aussi bien de Kinshasa que celui des provinces pour les performances réalisées, Patrice Kitebi a reconnu que beaucoup reste à faire pour réussir à atteindre les objectifs assignés. Il a cité entre autres la poursuite des inscriptions systématiques des hypothèques pour sécuriser le portefeuille; l’identification des opportunités d’investissement privées dans toutes les 26 provinces; le repeuplement du lac Zibambo avec la mise en place d’une écloserie; le financement des projets de l’entrepreneuriat féminin en accord avec les engagements pris par le FPI lors de l’atelier de mai 2018 ainsi que l’amélioration du système informatique. Pour les projets non encore aboutis, Kitebi a été précis: «ils devront être concrétisés en 2019». Sur cette liste, il a cité entre autres la création des incubateurs de startups à Kinshasa et à Goma. En outre, le patron du FPI a sollicité une fois de plus le sens de responsabilité de tous les agents pour parachever ensemble et en partenaires la redynamisation de l’entreprise.
Les attentes de la délégation syndicale
Dans son mot de circonstance, le président de la délégation syndicale du FPI, Thierry Ntambwe, a reconnu la bonne marche de l’entreprise durant l’année passée tout en promettant le soutien de la masse travailleuse à la Direction générale. «Cher employeur, les reformes que vous aviez entreprises au cours de l’année 2018 sont très éloquentes et prouvent à suffisance votre volonté de remettre le FPI aux standards des institutions de crédit dignes de ce nom. C’est ainsi que nous avons réussi, sous votre impulsion, à redorer l’image de notre entreprise», a-t-il soutenu. Cependant, le président de la délégation syndicale a appelé au strict respect des textes régissant l’entreprise, avant de faire quelques recommandations en termes de réalisations pour l’année 2019. Dans la logique d’amélioration des conditions de travail et social des agents, Thierry Ntambwe a souhaité de voir débuter les travaux de construction du site Manoah, la poursuite du déblocage des fonds pour les crédits véhicules non seulement aux directeurs qui n’ont pas été servis mais aussi aux agents et cadres, la régulation de grades pour certains cadres et agents dès la levée des mesures conservatoires prises par les autorités du pays. Pour le speaker de la masse travailleuse du FPI, la Direction générale doit, durant l’année en cours, aussi rendre possible l’équité dans le paiement des primes, ainsi que la suppression du phénomène «Tingi Tingi» jugé dégradant pour le cadre.
Pour sa part, le ministre de l’Industrie, Marcel Ilunga, s’est réjoui de constater que le FPI a mis l’accent, dans sa nouvelle vision de la politique de financement, sur la viabilisation des sites et espaces économiques, l’identification des opportunités d’investissement dans les 26 provinces et le développement de l’agro-industrie en se basant sur l’approche des chaines de valeur. Il a insisté sur le fait que l’action du Fonds de promotion de l’industrie doit concourir à la mise en place d’un secteur industriel tourné vers la satisfaction des besoins locaux et la réduction de la dépendance extérieure par la promotion de l’utilisation des matières premières locales. Pour Marcel Ilunga, le FPI reste l’outil précieux du gouvernement au niveau national pour soutenir et appuyer les projets de développement économique. Avant de clore son propos, le ministre de tutelle a formulé le vœu de voir le FPI se positionner effectivement à l’avant-garde des institutions nationales qui mènent des actions d’envergure, susceptibles de conduire la RD-Congo vers un développement industriel intégral et équitable contribuant à une réduction sensible de la pauvreté.
Olitho KAHUNGU