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Développement des pays de l’EAC : Kamerhe prône la promotion d’une paix durable

Le vice-Premier ministre en charge de l’Économie nationale, Vital Kamerhe a échangé, mercredi 16 août dernier, avec une délégation de l’Autorité de concurrence de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est -EACCA. Il était question pour la délégation conduite par Liliane Kajuju Mukoronia de faire part au patron de l’Économie nationale de sa mission entamée en début de semaine à Kinshasa. Registraire de l’EACCA, Liliane Kajuju a affirmé que cette mission s’inscrit dans le cadre du processus d’intégration de la RD-Congo au sein des organes de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est -EAC.

«Nous sommes là pour rassurer que nous pouvons faire des affaires dans un climat favorable et dans un marché commun. Nous avons eu des discussions avec trois équipes: la CONAC, les représentants des institutions dont les ministères sectoriels et d’autres parties prenantes dont les associations des consommateurs, les organisations de la Société civile…», a indiqué la registraire de l’EAC, à l’issue des échanges avec le vice-Premier ministre Vital Kamerhe. D’après Liane Kajuju, son organisation prône la concurrence loyale dans la sous-région en vue d’assainir le marché, attirer plus d’investissements et protéger les intérêts des consommateurs.

Pour sa part, le vice-Premier ministre chargé de l’Économie nationale s’est dit favorable au renforcement de la coopération entre les pays de la sous-région dans un climat de paix pour l’intérêt de tous. «Le Président de la République, Son Excellence  Félix-Antoine Tshisekedi est un homme de paix. Il a toujours rappelé qu’il n’y a pas développement sans paix. Et pour lui, la priorité pour le moment, c’est la paix à l’Est», a fait savoir Vital Kamerhe. A en croire le VPM de l’Économie nationale, les destins des pays africains sont liés. D’où la nécessité d’œuvrer pour une véritable coopération en vue de promouvoir le développement de tous.

«Ça nous peine d’avoir la guerre à l’Est de la RD-Congo, au Sud-Soudan, en Somalie, au Niger, au Mali, au Burkina Faso, etc. Ce n’est pas ça l’Afrique que nous voulons! Nous voulons une Afrique en paix, qui voit les intérêts des populations pour œuvrer véritablement pour le développement», a-t-il martelé. Et de poursuivre: «l’Afrique doit aimer l’Afrique. Si nous mettons ensemble le Burundi, la Tanzanie, l’Ouganda, le Rwanda, etc. Nous pouvons faire beaucoup de choses pour le développement de la sous-région. C’est aussi un point de départ pour résoudre le problème de l’insécurité. Nous prouvons à la face du monde que les Africains peuvent travailler ensemble car, nos intérêts sont communs».

Concernant la mission de délégation de l’EAC en RD-Congo, le vice-Premier ministre en charge de l’Économie nationale croit qu’elle constitue «un premier pas pour une véritable intégration sous régionale». Par ailleurs, Vital Kamerhe a salué différentes recommandations issues de l’atelier de mise en œuvre de la politique de la concurrence entre la Communauté de l’Afrique de l’Est et la RD-Congo, notamment la présence de cette dernière à la tête de l’une des neuf structures de l’EAC, en l’occurrence l’institut monétaire.

Trois jours d’échanges avec des parties prenantes

La délégation de l’Autorité de la concurrence de l’EAC a eu trois jours d’échanges avec différentes parties prenantes. Le premier jour a été consacré à une sensibilisation des membres de la Commission nationale de la concurrence de la RD-Congo. Le deuxième jour était dédié à la sensibilisation des délégués des institutions dont la Présidence de la République, du Parlement, de la Primature et des ministères sectoriels. Cette série d’échanges s’est clôturée le mercredi 16 août avec notamment les délégués de la Fédération des entreprises du Congo, des Régies financières, des associations de protection des consommateurs, des milieux académiques, des cours et tribunaux, des autorités de régulation, de l’Office congolais de contrôle, de la Direction générale de migration, du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, de l’Institut nationale des recherches biomédicales, etc.

Les participants ont eu des informations nécessaires sur la Communauté de l’Afrique de l’Est, sa structure de régulation de la concurrence -EACCA- et la législation de la communauté sur la concurrence. Ces assises visaient l’harmonisation de différents outils règlementaires de la concurrence et des structures économiques, en vue d’une intégration de la CONAC au sein de l’EACCA.

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