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Coup monté et manqué contre Bahati

Il n’y a pas de crise au sein de l’Alliance des forces démocratiques au Congo -AFDC. Il s’agit plutôt, a dénoncé Me Marc Ekila Likombo, secrétaire national en charge de la formation et membre fondateur, d’une escroquerie dès lors que ces trois députés nationaux, dont un suppléant de Joseph Kokonyagi Witanene, prétendent engager 13 de leurs pairs sans citer ni donner leurs noms. Et pour preuve, leur déclaration ne comporte que trois signatures. Ces députés -ex-membres de l’AFDC- qui sont pourtant sensés connaitre la loi, a-t-il expliqué, auraient dû plutôt constater que c’est leur protégé, Joseph Kokonyangi qui s’est auto-exclu du parti cher à Modeste Bahati il y a quelques jours, et viole quotidiennement l’article 97 de la Constitution. Il parle et pose des actes politiques comme secrétaire général adjoint de la Majorité présidentielle -MP-, poste incompatible avec la fonction d’un membre du gouvernement.
«Ces députés nationaux ne lisent pas les textes du parti ou feignent les ignorer tout simplement avec l’intention de nuire», a constaté Me Marc Ekila Likombo. A ses dires,  ils ont présenté Placide Tshisumpa Tshiakatumba comme président national élu par le Congrès. «C’est faux et archifaux», s’est exclamé Me Marc Ekila dans une mise au point publiée le 21 juin à Kinshasa, précisant que seul le Professeur Modeste Bahati Lukwebo a été élu président national de l’AFDC par le Congrès tenu à Kinshasa, du 11 au 12 décembre 2015 à l’Hôtel Beatrice, pour un mandat de 5 ans. Immédiatement après son élection, Bahati a donné l’intérim à Placide Tshisumpa et c’est à ce titre qu’il a signé et a reçu les correspondances comme président national ad intérim. «C’est le Professeur Modeste Bahati qui a donné l’intérim à Placide Tshisumpa, il l’a repris et l’a confié à un autre membre de l’AFDC, Rumbu-Kazang Marie-Jacqueline», a indiqué Me Marc Ekila. Et de poursuivre: «il serait utopique de croire que Placide Tshisumpa Tshiakatumba, autorité morale de son parti ADPEC, pourrait encore engager le parti AFDC». Ces députés ont encore tout faux. Ils osent affirmer que la fonction de l’autorité morale ne figure dans aucun texte de l’AFDC. «Archifaux une fois de plus», a contredit Me Marc Ekila, confirmant que cette fonction existe bel et bien dans les Statuts, à l’article 39 alinéa 2 et dans le Règlement intérieur à l’article 35. «Il y a plusieurs correspondances et messages signés par les députés nationaux s’adressant au président national élu, le Pr Modeste Bahati Lukwebo, par lesquelles ils l’appellent par sa fonction l’autorité morale», a-t-il rappelé.
Pour Me Marc Ekila, il s’agit également d’une indiscipline et d’une opération de sape de l’AFDC et de son autorité morale Modeste Bahati, dont les tireurs des ficelles sont connus de tous et qui appartiennent pour la plupart à la MP. Le secrétaire national en charge de la formation demande à ceux qui croient affaiblir l’AFDC et son autorité morale, qui sont en dehors ou au sein du parti, de revenir au bon sentiment pour l’intérêt du pays et de la démocratie. «La politique d’affaiblir ou de diviser les autres partis politiques est à décourager et à condamner», a conclu Me Ekila. Ci-dessous, la mise au point de l’AFDC en rapport avec la déclaration du 20 juin 2018 diffusée sur les médias.
Tino MABADA


Mise au point de l’Alliance des forces démocratiques du Congo -AFDC- en rapport avec la déclaration du 20 juin 2018 diffusée sur les medias

  1. Précision sur la déclaration faite en date du 20 juin 2018 par deux députés nationaux et un suppléant.

Il ne s’agit pas de douze députés nationaux comme l’ont relayé les médias mais plutôt de trois députés nationaux dont l’un est le suppléant de Kokonyangi.

  1. Constat

Il y a lieu de constater que ces députés nationaux ne lisent pas les textes du parti ou feignent les ignorer tout simplement avec intention de nuire.
Pour preuves:

  1. Ils ont présenté Monsieur Placide Tshisumpa Tshiakatumba comme président national élu par le Congrès. C’est qui est faux et archifaux. Seul, le Professeur Modeste Bahati Lukwebo a été élu comme président national de l’AFDC par le Congrès tenu à Kinshasa, du 11 au 12 décembre 2015, à l’Hôtel Béatrice, pour un mandat de cinq ans;
  2. Immédiatement après son élection, il a donné l’intérim à Monsieur Placide Tshisumpa Tshiakatumba et c’est à ce titre qu’il a signé et a reçu les correspondances comme président national ad intérim;
  3. Ces trois députés nationaux osent affirmer que la fonction de l’autorité morale ne figure dans aucun texte de l’AFDC. Archifaux une fois de plus. Cette fonction existe bel et bien dans les Statuts, à l’article 39 al.2 et dans le Règlement intérieur à l’article 35. D’ailleurs, il y a plusieurs correspondances et messages signés par les députés nationaux s’adressant au président national élu, le Professeur Modeste Bahati Lukwebo, par lesquelles ils l’appellent par sa fonction d’autorité morale.
  1. Quant à la Déclaration proprement dite

Il s’agit ici d’une escroquerie dès lors que ces 3 députés nationaux prétendent engager 13 de leurs pères sans les citer et sans donner leurs noms. Et pour preuve, cette déclaration a trois signatures.
Signalons ici qu’il s’agit également d’une indiscipline et d’une opération de sape du parti AFDC et de son autorité morale, Modeste Bahati Lukwebo, dont les tireurs des ficelles sont connus de tous et qui appartiennent pour la plupart à la Majorité présidentielle.
Notons que le Groupe parlementaire AFDC et Alliés avait déjà réuni la majorité de ses députés nationaux sous la conduite de son président, Hon. Mayaya Kilole Richard, et ont soutenu sans ambages et sans équivoque la décision de l’autorité morale qui a posé un acte administratif en constatant l’auto-exclusion des camarades Kokonyangi Witanene Joseph et Tshisumpa Tshiakatumba Placide.
En droit administratif, tout chef hiérarchique a le pouvoir d’interpeller et de suspendre toute personne sous son autorité, à titre conservatoire. Et donc, il n’y a aucune violation de la Constitution car au-dessus de ces deux personnalités au sein du parti, il n’y a que l’autorité morale.
Ces trois députés nationaux qui sont pourtant sensés connaitre la loi aurait dû plutôt constater que c’est leur protégé, Monsieur Kokonyangi Witanene Joseph, qui viole quotidiennement l’Article 97 de la Constitution en parlant et en posant des actes politiques comme Secrétaire général adjoint de la Majorité présidentielle, poste incompatible avec la fonction d’un membre du gouvernement -Cfr. Charte de la Majorité présidentielle.
Et donc, l’acte posé par le Prof. Modeste Bahati Lukwebo, initiateur, autorité morale et ne peut faire l’objet d’aucune contestation. Encore que la sanction à l’égard de ces deux camarades sera prononcée par le Collège des fondateurs, l’instance disciplinaire des fondateurs, présidé par l’initiateur du parti et le Congrès, au moment opportun.
C’est le Professeur Modeste Bahati Lukwebo qui a donné l’intérim à Monsieur Placide Tshisumpa Tshiakatumba, il l’a repris et l’a confié à un autre membre de l’AFDC, Madame Rumbu-Kazang Marie-Jacqueline. Il serait utopique de croire que Monsieur Placide Tshisumpa Tshiakatumba, autorité morale de son parti ADPEC, pourrait encore engager le parti AFDC. Ainsi, il n’y a pas lieu de parler de crise ou d’un comité de crise à mettre en place.
Et bonne chance à ces deux camarades étant dans un autre regroupement.
Posez la question aux deux -Placide Tshisumpa Tshiakatumba et Kokonyangi Witanene Joseph- s’ils sont sincèrement honnêtes -de nous dire-, à quel moment remonte leur participation aux activités du parti et à quel moment ont-ils contribué au fonctionnement du parti?
Je peux vous affirmer que depuis l’agrément de leur parti en février 2018, ils n’ont jamais mis pieds aux bureaux et aux activités du parti.
Enfin, dois-je vous informer en tant que l’un des juristes du parti et un des fondateurs du parti, ces 3 députés nationaux ne sont pas membres du Directoire national et aussi les Statuts de l’AFDC ne prévoient pas la qualité de co-fondateur.
Je termine en demandant à ceux qui croient affaiblir l’AFDC et son autorité morale, qui sont en dehors ou au sein du parti, de revenir au bon sentiment pour l’intérêt du pays et de la démocratie. La politique d’affaiblir ou de diviser les autres partis politiques est à décourager et à condamner.
Fait à Kinshasa, le 21 Juin 2018
Me Ekila Likombo Marc
Secrétaire national en charge de la Formation et membre fondateur

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