Le rapporteur de la Commission électorale nationale indépendante -CENI-, Patricia Nseya Mulela, a visité les quatre Bureaux de réception et traitement des candidatures -BRTC- de la ville de Kinshasa, le dimanche 23 juillet 2023. Une ronde qui coïncide avec la fin de la clôture de dépôt des candidatures à la députation nationale.
La supervision managériale du porte-parole de la Centrale électorale était dictée premièrement par le souci de s’assurer que les procédures sont respectées comme le veut la loi électorale, ensuite encourager les membres des BRTC pour le travail abattu et, enfin, rappeler aux uns et autres que ce 23 juillet marque la fin de cette étape. La visite a commencé par le BRTC du district de Lukunga installé à l’antenne de Gombe précisément dans l’enceinte de la maison communale de Lingwala, puis, celui de Funa dans l’enceinte de la maison communale de Kalamu, Mont-Amba à l’antenne de Lemba et Tshangu, à Tshangu à l’antenne de N’Djili.
Partout, Patricia Nseya a échangé avec les chefs des BRTC, les membres de BRTC, mais aussi les mandataires. Aux agents de la CENI, Patricia a recommandé de réceptionner tous les dossiers jusqu’au dernier mandataire présent au bureau. «Au nom de la plénière, je vous félicite pour le travail réalisé parfois sous stress. Je vous demande ainsi de recevoir tous les mandataires présents dans vos locaux, comme c’est le dernier jour», a déclaré Patricia Nseya. Face aux mandataires, le rapporteur est demeuré formel.
«Ça n’est fini ce jour l’étape de dépôt des candidatures à la députation nationale, aucune autre prolongation ne sera accordée. Place, dès demain, à l’étape de retrait, substitution et complément des candidatures. On ne peut pas s’éterniser sur une étape car, nous sommes devant des contraintes calendaires», a-t-elle indiqué.
Partout les candidats ont reconnu le travail titanesque de la Centrale électorale et ont avoué que s’il y a faute dans la composition des dossiers, elle viendrait des partis et regroupements politiques et non de l’institution d’appui à la démocratie. L’engouement a été observé dans certains BRTC comme à la Lukunga.
Patricia Nseya en a profité pour expliquer ce que sont les 5 jours de retrait ou substitution, étape à ne pas confondre avec une quelconque prolongation. «Pendant cette période, les BRTC ne reçoivent pas de nouvelles listes, mais plutôt des mandataires qui veulent ajouter ou changer un document déjà déposé, substituer un candidat sur la liste, etc.», a-t-elle répété dans tous les quatre bureaux.
Et de préciser: «selon l’article 16 alinéas 2,3,5 de la loi électorale, à la fin ou expiration du délai de dépôt des candidatures, la loi électorale accorde un délai de cinq jours à partir de la date limite du dépôt des candidatures pour procéder au retrait, ajout ou substitution de candidatures. Dépassé ce délai, la CENI n’accepte sous aucun prétexte un retrait, un ajout ou une substitution des candidatures». C’est sur une note d’un travail bien accompli que Patricia Nseya a clôturé la supervision au BRTC de la Tshangu. La Centrale électorale pourra afficher les listes des candidats retenus.