Depuis le lancement de la campagne électorale, le dimanche 19 novembre 2023, à partir du stade des Martyrs de Kinshasa par le candidat Président n°20, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le vœu émis par plus d’un RD-Congolais épris de paix est loin d’être une réalité. C’est celui de voir la campagne électorale se dérouler paisiblement jusqu’à son terme le 18 décembre prochain et ce, à travers toute la République. Et pour cause? Des actes de vandalisme auxquels s’adonnent des militants et autres fans des candidats Président, qui ne sont pas de nature à favoriser le jeu démocratique sur le terrain.
Ces derniers, poussant leur excès de zèle jusqu’à l’extravagance, n’hésitent pas de poser des actes d’intolérance à l’endroit de leurs adversaires politiques, allant même jusqu’à s’en prendre aux effigies des candidats, surtout les plus coriaces. Des échos qui nous parviennent de cette campagne, notamment à travers certains coins de la République, font état des disputes entre les militants opposés, et/ou de la tenue des propos peu recommandables, lesquels ne frisent que la haine et la division. Et la cible, ce sont des leaders ayant pignon sur rue et se trouvant comme les autres en compétition. Soit parce qu’ils font peur, soit parce qu’ils sont mal perçus pour diverses raisons. Où est donc la démocratie? Voilà des comportements qui ne manquent pas de donner de l’eau au moulin de certains hommes politiques contemporains à l’instar du Sénégalais Abdoulaye Wade, qui avait une fois soutenue que la démocratie est un luxe pour les RD-Congolais.
Campagne électorale ou de diabolisation?
Beaucoup, peu importe le niveau où ils se trouvent, vivent dans une confusion totale quant à la ligne de démarcation à faire entre d’une part, une campagne électorale, et, d’autre part, une campagne de diabolisation. Ils croient peut-être que c’est en semant la haine et la division dans les cœurs des électeurs RD-congolais que ces derniers seront séduits, au point de se résoudre à leur donner des voix. Vous avez erreur. Mais c’est plutôt avec les discours cohérents et bien ficelés, basés essentiellement sur leurs projets de société, qu’ils pourront gagner la confiance. Tous comptes faits, de tels discours n’ont pas de place dans cette campagne électorale où malheureusement, l’intolérance est toujours au rendez-vous, aussi bien à Kinshasa qu’à l’arrière-pays.
