L’organisation internationale Save the Children et ses partenaires ont procédé, mardi 28 juillet 2020, à la signature du procès-verbal portant validation du plan de travail annuel Bien Grandir plus -BG+- de l’an 3. La cérémonie a eu lieu au cours d’une réunion du comité de pilotage provincial de ce projet organisée à Pullman hôtel. Selon Caitlin Brady, directrice des opérations de Save the children, l’objectif de cette rencontre est d’échanger sur les activités réalisées pendant l’an 2 et présenter les différents projets mobilisés dans le contexte de la pandémie de Covid-19 ainsi que les adaptations faites dans les zones de santé.
Le procès-verbal du plan de travail annuel du projet Bien Grandir plus -BG+- initié par Save the children a été validé en collaboration avec ses partenaires. Caitlin Brady, directrice des opérations de Save the children, a, au cours de la cérémonie, souligné que le projet BG+ valide chaque année durant la réunion du comité de pilotage provincial, ses rapports d’activités et son plan de travail en présence des représentants de l’ambassade du Canada et du gouvernement RD-congolais. Elle a également précisé qu’en juin 2019, la première réunion du Comité de pilotage provincial a été organisée pour communiquer les réalisations de l’an 1 et valider le plan de travail de l’an 2, couvrant la période d’avril 2019 à mars 2020. Les activités pour l’an 2 du projet étant désormais à terme, le programme de santé sexuelle et de reproduction de Save the children international a sollicité l’appui du ministère provincial de la Santé ainsi que de la Division provinciale pour organiser cette deuxième réunion du comité de pilotage provincial.
«Nous sommes réunis en ce jour pour échanger sur les activités réalisées pendant l’an 2 et présenter les différents projets mobilisés dans le contexte de la pandémie de Covid-19 ainsi que les adaptations faites dans les zones de santé», a-t-elle signalé. Pendant l’an 2 du projet BG+, Save the children a travaillé dans 250 écoles dont 7400 très jeunes adolescents ont été atteints au lieu de 7500 comme prévus. Selon Hyppolyte Mwakanzal, coordonnateur du programme SSRA, 2831 adolescents âgés ont été touchés à la place de 3000 prévus dans le programme. «402 enseignants de l’école primaire ont bénéficié de la formation au lieu de 450 et 198 de l’école secondaire à la place de 208», a-t-il informé. Le plan de travail BG+ l’an 3 prévoit entre autres de sensibiliser la communauté sur le genre et de poursuivre l’amélioration des adolescents au services de santé de qualité tout en adaptant le travail par rapport à la pandémie de Covid-19.
De son coté, Daniel Gognon, représentant de l’ambassade du Canada, a signifé que le projet BG+ est conçu dans le cadre d’une démarche participative et suivant une approche multisectorielle, en appui au gouvernement RD-congolais, pour l’amélioration de la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes. «Ce projet s’inscrit parfaitement dans la politique d’aide internationale féministe du Canada qui favorise l’égalité de genre et contribue au renforcement du pouvoir des femmes et des filles afin de les amener à prendre des décisions concernant leur propre santé», a-t-il dit. Par ailleurs, depuis 2015, Save the children a mis en œuvre le projet de santé sexuelle et de reproduction des adolescents ciblant les très jeunes adolescents de 10 à 14 ans dénommé «bien grandir».
Afin d’appuyer la mise à l’échelle du projet courant et dans le but d’atteindre les adolescents plus âgés de 15 à 19 ans, il a mis sur pied le projet BG+, financé par le Canada. Cette activité a été honorée par la présence de la ministre provinciale de la Santé publique.
Mymye MANDA