Les arrêts de la Cour constitutionnelle étant opposables à tous, donc sans possibilité aucune de recours, Jean-Pierre Bemba a été définitivement écarté de la course à la magistrature suprême en RD-Congo pour subornation des témoins à la Cour pénale internationale -CPI. Si le président du Mouvement de libération du Congo -MLC- a accusé la Haute cour d’être à la solde du pouvoir en place, sa base lui a demandé tout simplement de quitter le Sénat, avec lui, tous les membres du MLC qui siègent dans les institutions, notamment à l’Assemblée nationale et au Sénat. Le 4 septembre, les militants du MLC ont envahi le siège du parti pour demander à leurs délégués siégeant au sein des institutions de rendre le tablier. «Les militants du MLC très en colère, envahissent le siège du parti et réclament la démission de tous les sénateurs et députés MLC au Parlement et même ses cadres qui sont dans les institutions de la République», a tweeté Lisette Mongendu.
Ce qui constitue une sorte de pression exercée sur le pouvoir en place. Interrogé par RFI sur cette question, Bemba s’st dévoilé: «cela fait partie de toutes les discussions qu’il y a à l’heure actuelle et donc ce sont les actions communes. C’est justement ça, les actions communes, qui vont être prises. Et bien sûr, la population a le droit de pouvoir défendre ses intérêts d’une manière pacifique et correspondant aux lois de ce pays». Visiblement, les jours à venir s’annoncent mouvementés.
Tino MABADA
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