Une quarantaine de Chefs d’État et de gouvernement participe depuis le samedi 17 février aux travaux de la 37ème Session de l’Assemblée générale de l’Union africaine -UA- parmi lesquels le Chef de l’État RD-congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Dans la capitale éthiopienne, la cérémonie d’ouverture a été marquée par les traditionnelles prises de parole au sommet. Intervenant en premier, le Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a peint un tableau peu reluisant de la situation sécuritaire, humanitaire et politique dans le continent. Sans mettre des gants, Moussa Faki s’est dit préoccupé par l’aggravation de la crise dans l’Est de la RD-Congo. Quant aux échanges économiques, il s’est, par ailleurs, réjoui de la mise en marche, quoi qu’à un faible rythme de la Zone de libre échange continental -ZLECAF.
Invité à ce sommet, la Palestine par la voix de son Premier ministre a saisi l’occasion pour solliciter l’assistance de l’Afrique dans la guerre avec l’Israël.
Pour sa part, invité spécial du 37ème Sommet de l’UA, le Président du Brésil, Lula Da Silva, a livré un message fort aux africains. Lula Da Silva tient coûte que coûte à un partenariat stratégique privilège avec l’Afrique. «Plus de 60% des Brésiliens se considèrent Afro-descendants», a-t-il signifié. Puis: «Nous avons une dette historique de 300 ans avec l’esclavage et la seule manière de la payer, c’est avec notre solidarité et le partage».
Au cours de cette séance d’ouverture, le Président en exercice sortant Azali Assoumani a cédé son fauteuil de présidence annuelle tournante à son homologue de Mauritanie Mohamed Ould Ghazouani.