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Renaissance: Mukuna vs Mayaka, le combat reprend

Le torchon brûle au sein du FC Renaissance du Congo. En cause, une «prétendue» plainte de «Improve mananging national sport and talents» -I’man Sportal- contre «Fibo», lui réclamant le paiement d’une somme d’USD 4.800.000 en guise de dommages et intérêts pour non respect d’une convention de partenariat signée entre les deux parties. L’histoire remonte à décembre 2014, quelques mois après la création de Renaissance du Congo, club issu d’un schisme du DCMP. Mukuna, Mayaka et cie rêvent en grands. Il faut se mettre rapidement à la hauteur des ambitions. Pour atteindre cet objectif, les «Bana Fibo» pensent engager un cabinet de consulting. C’est alors qu’intervient Max Mayaka, associé de Mukuna dans le projet. «Mayaka a apporté un joli discours. Selon lui, une société belge qui pourrait faire l’affaire», se rappelle Pascal Mukuna.

En plus de besoins pressants, la société que Mayaka contacte prévoit de doter Renaissance d’un stade moderne. I’man sportal devrait, en contrepartie, obtenir l’exclusivité de la promotion des activités sportives du club Orange. Elle devrait également construire et entretenir les infrastructures en plus de servir de d’intermédiaire dans les négociations des transferts. Seulement, cinq ans plus tard, la société belge revient à la charge et prétend avoir été baisé. «Renaissance n’a respecté aucune clause du contrat», s’explique-t-on chez I’man Sportal. La société prétend avoir initié des études de faisabilité du projet et débuté même sa matérialisation.

Des étapes qui lui auraient couté la bagatelle somme d’USD 1.000.000.  Du côté de Renaissance, on crie à un complot de mauvais goût. «Tout le monde veut profiter de Renaissance», estime Pascal Mukuna, tuteur du club. Selon lui, Mayaka qui a contacté ces «blancs» n’a jamais donné suite. «Il nous a présenté un homme blanc que nous avons plus tard surpris entrain de vendre de l’eau», explique-t-il. Et d’ajouter: «Aucun contrat n’a été signé. Je mets quiconque au défi  de me prouver le contraire».

Au fait, il s’est avéré, selon Mukuna, que la société I’man Sportal appartenait à Max Mayaka. Celui-ci aurait pris la poudre d’escampette dès que sa filouterie découverte. Par ailleurs, Mukuna se dit non saisi par une quelconque assignation qui pèserait sur son club. «Qu’il aille escroquer ailleurs. Notre péché est d’avoir fait confiance», a-t-il conclu.

Brice NLANDU

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