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COC: la descente aux enfers continue

Tout va de mal en pire au Comité olympique congolais -COC. Les élections devant mettre en place une nouvelle équipe directrice, tardent à venir. Ce qui fâche et surchauffe les esprits. Une crise qui ne dit pas son nom couve au sein de cette institution sportive. Alors que les élections trainent le pas, les fédérations sportives membres du COC ont demandé et obtenu, après une forte pression, la tenue d’une réunion de clarification, mardi 11 avril, à laquelle le président actuel du COC, Amos Mbayo, a brillé par son absence. Se reproche-t-il de quelque chose? Sinon, pourquoi a-t-il évité une si importante réunion?
Depuis plusieurs mois, le Comité olympique congolais -COC- est plongé dans une crise qui le ronge de l’intérieur. A l’origine, le report à trois reprises des élections de nouveaux animateurs du staff directeur de cette entité sportive. Initialement programmé au mois de janvier 2017, ces élections ont été reprogrammées pour le mois de février. Motif: attendre le retour au pays de la délégation partie à la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations. L’ennemi du mensonge étant le temps, le mois de février a pointé sans que le scrutin soit convoqué. Il est à nouveau décalé pour le mois suivant. Arrivé en mars, un nouveau report est intervenu.
Cette fois la date est précisée. Une assemblée générale extraordinaire et élective est programmée pour le 13 avril en cours. A l’approche de cette date, le Comité exécutif actuel appelle à une assemblée de clarification. Un appel indigeste pour certains analystes qui décèlent de cette attitude une volonté manifeste d’empêcher la convocation du scrutin au COC.
Nombreux d’entre ces analystes estiment que les tireurs de ficelles se trouvent au sein même du comité exécutif actuel du COC. «Des gens qui veulent à tout prix se maintenir malgré leur gestion opaque», a fustigé un observateur. Il est d’avis que ce comité use des manœuvres dilatoires pour gérer les fonds qui seront alloués au COC pour les jeux de la francophonie qui pointent à l’horizon.
Il y a peu, les présidents de certaines fédérations sportives ont demandé une réunion de clarification. Deux fois convoquée, cette réunion de clarification ne s’est pas tenue. Elle a finalement eu lieu mardi 11 avril 2017. Contre toute attente, Amos Mbayo, président actuel du COC, a brillé par son absence. Il a préféré animer une autre réunion dans la fédération de Volleyball où il est également président. Se reproche-t-il de quelque chose? Sinon, pourquoi a-t-il évité une si importante réunion?
En dépit de son absence, les participants à cette réunion de clarification ont convenu de fixer prochainement la date de l’assemblée extraordinaire et élective pour élire un nouveau comité exécutif. «Il y a un agenda caché au sein du mouvement sportif national. Tout est mis en marche pour éviter de sanctionner l’actuel comité par voie des urnes», a dénoncé un des participants à ladite réunion.
A trois mois des jeux de la francophonie Abidjan 2017, le COC traine les pas pour l’organisation des élections alors que d’autres pays ont entamé les préparatifs de cette compétition d’envergure.
«Les athlètes d’autres pays se préparent sérieusement. Ici chez nous, les animateurs du COC se battent pour des ambitions personnelles et pour les fonds qui seront décaissés par le trésor public pour cette compétition», a, au terme de la réunion de clarification, fustigé un autre participant. Il estime que c’est cela la raison des tumultes et refus d’organisation des élections au COC.
LOI

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