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Boxe : Bakole fustige le «comportement inacceptable» de Kabulo

Vainqueur du Franco-camerounais Carlos Takam, le samedi 28 octobre 2023 à Riyad en Arabie-Saoudite, le boxeur RD-congolais Martin Bakole a rejeté les félicitations de François Kabulo Mwana Kabulo, ministre RD-congolais des Sports et loisirs. Le natif de Kananga a publié une capture d’écran barrée du message du patron du sport RD-congolais. Ce dernier a également fustigé le «comportement inacceptable» de l’ex-journaliste à la Radio-télévision nationale congolaise -RTNC-, qui l’a congratulé après la victoire, pourtant aucun message d’encouragement n’a été lancé avant son affrontement contre Carlos Takam.

Il a regretté le fait que François Kabulo boycottait de l’accueillir à Kinshasa avant le combat de Riyad contre le pugiliste français. «Je n’ai pas manqué de respect au ministre François Kabulo. Je rappelle qu’il n’est pas le président de la FECOFA… J’ai constaté qu’il n’y a que les informations liées au football sur la page officielle du ministère des Sports», a déploré le deuxième au ranking des poids lourds de la WBC. Et de poursuivre: «je devrais avoir un tête-à-tête avec Kabulo à Kinshasa. Chose grave, quand je suis arrivé au Congo, le ministre ne répondait pas à mes appels. Je ne suis pas hypocrite… Quand il y a des choses à dénoncer, je le fais».

La réaction de Martin Bakole a fait boule de neige. Samuel Ndjoli, journaliste indépendant, a salué la sortie médiatique de Martin Bakole qui n’a pas pu digérer le silence de François Kabulo avant le combat. «Le message de félicitations du ministère devrait au moins être la publication d’encouragement avant le combat. Notre ministère des Sports devrait notamment entrer en contact avec d’autres ministères pour être bien informé afin de bien préparer les choses en amont», a écrit le journaliste Samuel Ndjoli sur son compte Facebook.

De son côté, Arsène Mpunga wa Mpunga, Directeur général de «letambour.net», a néanmoins souligné que le ministre a l’obligation morale de féliciter tout RD-Congolais qui brille en dehors du pays. Aussi, a-t-il rappelé, le gouvernement n’a aucune obligation de financer sa carrière professionnelle, sauf s’il est convoqué en équipe nationale.

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