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Pénurie du maïs dans le Haut-Katanga: Acacia Bandubola s’investit pour une solution durable

Alors que la province du Haut-Katanga fait face à une pénurie de maïs, le Premier ministre a dépêché deux membres du gouvernement central dans cette partie de la République pour trouver des solutions à ce problème social. Accompagnée de son collègue du Commerce extérieur, Jean-Lucien Busa, la ministre de l’Economie nationale, Acacia Bandubola, s’est personnellement investie dans cette affaire qui touche son secteur dans l’optique d’entamer la matérialisation de sa promesse de prise des fonctions: «en tant que ministre de l’Economie, je veillerai à la stabilité des prix sur le marché». Accueillis au pied de l’avion par Jacques Kyabula, gouverneur de province, et quelques membres du gouvernement provincial, Bandubola et Busa se sont aussitôt mis au travail. De l’Aéroport international de la Luano, où ils ont atterri vendredi 27 septembre, les deux émissaires de Sylvestre Ilunga ont pris la direction de l’Hôtel Karavia. Dans ce complexe hôtelier, ils ont échangé avec les deux ministres provinciaux ayant l’Economie et le Commerce dans leurs attributions. Au centre de leur séance de travail, la problématique de la pénurie de maïs qui cause spéculation des prix de cet aliment de base à Lubumbashi. Actuellement, un sac de 25 Kg se négocie jusqu’à CDF 50.000 contre CDF 25.000 en temps normal.  Ensemble, le quatuor a proposé des solutions idoines à cette crise, due à la rareté créée par les importations en provenance de la Zambie.

Décidée à mettre à profit son séjour lushois, Acacia Bandubola, accompagnée du gouverneur de province, Jacques Kyabula, s’est ensuite entretenue, 24 heures plus tard, avec différents intervenants dans la chaîne en présence de son compère de mission. La FEC, la DGDA, l’OCC, l’OGEFREM, la DGRAD, la Quarantaine, la Société d’exploitation du guichet unique du commerce extérieur, des fermiers et des importateurs ont été mis à contribution pour trouver les voies et moyens de contourner cette pénurie. Parmi les mesures annoncées après autopsie de la situation, l’exonération des importations. La mesure salutaire réjouit les importateurs. Ces derniers rappellent cependant qu’il y a encore du chemin à parcourir, car d’autres taxes connexes alourdissent la machine.

De leur côté, les producteurs locaux, en première ligne les fermiers, sollicitent de l’Etat des subventions en intrants agricoles. Ceci permettra d’accroître leurs productions qui, actuellement, ne couvrent que 25% de la demande des consommateurs. Aussi, ces producteurs plaident pour l’installation d’une usine de fabrication des intrants. Réceptive, la ministre de l’Economie nationale, Acacia Bandubola, a rassuré ses interlocuteurs de faire parvenir ces doléances à qui de droit pour une solution durable. L’objectif est de ramener le prix du sac de 25kg entre USD 13,93 et USD 15. Pour atteindre ce palier, la délégation gouvernementale prévoit une visite à Lusaka cette semaine en vue d’y signer des accords de partenariat avec le gouvernement zambien.

Dandjes LUYILA

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