Politique

AFDC-A: la dissidence indésirable à Bukavu

La ville de Bukavu fait bloc derrière Modeste Bahati Lukwebo, à qui elle reconnait le statut «d’autorité morale et d’initiateur de l’Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés -AFDC-A». Un mouvement spontané s’est créé pour barrer la route à la tentative d’implantation de l’aile dissidente de l’AFDC-A, conduite par Néné Nkulu, dans le chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Une réaction négative de la population a été constatée comme en témoignent des vidéos en circulation libre sur la toile. La population a élevé Bahati Lukwebo et descendu Néné Nkulu en scandant des chansons aux messages équivoques. «Néné Nkulu, zéro. Bahati est la seule autorité morale reconnue officiellement», ont lancé les militants de l’AFDC-A Bukavu, animés de la seule intention de dénoncer ce qu’ils qualifient de déboulement et d’escroquerie politique. Ils ont également lancé: «Nous sommes derrière Bahati Lukwebo, pas les autres». Contre de Néné Nkulu et de sa suite, composée notamment de Jean-Pierre Tshimanga, Steve Mbikayi et cie, Bahati Lukwabo a intenté un procès pour «usurpation de pouvoir, abus de pouvoir, débauchage, faux en écriture, menaces, insultes, trouble de quiétude et imputations dommageables». Déposée depuis le 18 juillet 2019, via une lettre signée par Bahati Lukwebo en sa qualité d’autorité morale et président national de l’AFDC ainsi que président de la conférence des présidents du regroupement AFDC-A, cette plainte semble restée lettre morte dans les tiroirs du Procureur général près la Cour de cassation. Le 2 septembre dernier, Modeste Bahati, par l’entremise de sa première vice-présidente, est revenu à la charge pour demander à l’aile Néné Nkulu «de restituer au siège du regroupement AFDC-A tous les insignes, drapeaux et matériels en leur possession sous peine de poursuites judiciaires». Il leur a en plus interdit «d’engager et de parler au nom du regroupement de l’AFCD-A».

LOI

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