Les deux parties gouvernementale et onusienne ont convenu des étapes, des termes de référence, des transferts de compétences ainsi que l’importance du prochain cadre de coopération après le départ des Casques bleus
Les populations RD-congolaises, victimes de l’insécurité grandissante et massacres à répétition à l’Est du pays sur fond de l’agression rwandaise ne supportent plus la présence de la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Congo – MONUSCO-, contre laquelle elles ont manifesté plusieurs fois. Depuis le 13 octobre dernier que le Conseil de sécurité de l’ONU a demandé au gouvernement RD-congolais d’élaborer un plan de retrait de la MONUSCO après avoir examiné avec succès la lettre écrite le 1er septembre par le vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala pen’Apala.
L’heure est actuellement à la mise en forme de cette demande pour permettre un départ progressif et responsable des forces de maintien de la paix de l’ONU en RD-Congo. Tout a officiellement commencé jeudi 26 octobre au salon Ramazani Baya du ministère des Affaires étrangères, présidé par le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula. La réunion a mis la partie RD-congolaise face au leadership de la MONUSCO. Il est question ici de mettre en place au plus tard le 15 novembre prochain un plan global du retrait de la MONUSCO.
Les deux parties ont convenu des étapes, des termes de référence, des transferts de compétences ainsi que l’importance du prochain cadre de coopération qui sera établi. En d’autres termes, après le départ de la MONUSCO, comment travailler avec les structures des Nations unies qui existent en RD-Congo. Entre-temps, le commandement des Forces armées de la RD-Congo -FARDC-, de la Police nationale congolaise et de la MONUSCO vont travailler sur le processus de désengagement de la force onusienne. Deux autres sous-groupes se mettront ensemble pour le même travail, notamment le sous-groupe de la transition et celui des experts. La MONUSCO se dit prête à travailler dans une franche collaboration avec la RD-Congo pour l’aboutissement heureux de ce processus.
Elle propose de se baser sur le plan de retrait de 2021 qui existe déjà. Elle a, séance tenante, annoncé que la base de la MONUSCO située dans le territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu, sera fermée déjà le 23 décembre prochain. Et la MONUSCO restera toujours au côté du gouvernement RD-congolais pour la sécurité de la population. Le patron de la diplomatie RD-congolaise, Christophe Lutundula, a sollicité le sens de responsabilité et un travail de qualité aux groupes thématiques. Pour Kinshasa, ce retrait doit être modèle et respectueux des règles en la matière. Ça fait plus de 20 ans que la force onusienne a été déployée en RD-Congo.