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Koffi et Fally pour le plus grand bonheur des femmes

La commémoration de la Journée internationale de la lutte pour les droits de la femme a donné l’opportunité à Koffi de célébrer les descendantes d’Ève dont la plus grande qualité est la douceur. C’etait le 10 mars comme chaque année. Dès lors que la réclame publicitaire avait annoncé cette production ce samedi-là, on pouvait aisément imaginer l’effervescence qui allait la caractériser. La soirée commence avec Cindy moulée dans une jupe faite de pagne et la tête couverte d’un foulard qui annonce la couleur de la soirée. Deux chansons suffisent pour mettre l’assistance dans le coup. Avant d’annoncer l’entrée sur scène de Mopao, le maître de cérémonie. Il va puiser dans son répertoire plein de ces chansons en forme de sérénades d’amour et balades pour remuer la corde sensible de l’auditoire à dominance féminine. «Sens inverse» suivi de «Diva». Pendant que la piste grouillait du monde qui se trémoussait et les chasseurs d’images ne voulant rater aucune occasion pour fixer l’instant, Koffi annonce l’entrée de «Muana mayele», c’est comme qu’il nomme Fally Ipupa qu’accompagne son épouse Nana Ketchup. Tout souriant de l’accueillir  comme un parent à la vue de revoir son fils qui a réussi et revient à la maison parentale. Son invité surprise monte sur scène  à ses côtés 11 ans après pour interpréter  sa première chanson dans le Quartier Latin «Éternellement», «Eputsha». Les nostalgiques s’y retrouvent. Le duo s’est reconstitué pour le plus grand bonheur des personnes qui se sont déplacés. Puis, Fally entre dans son propre répertoire avec notamment «Service» avant d’entonner «Eloko oyo». C’était simplement sublime. Le voilà qui gratifie son auditoire de ces chansons reprises en chœur par l’assistance. Koffi, quoiqu’on en dise, vaut mieux l’aimer que de ne pas l’aimer. Et lui-même le sachant, il y met du sien pour pousser encore plus loin cette envie. Prenant son infini plaisir à voir tout ce monde dans un transport de joie.  Il s’est ingénié à mettre tous les ingrédients pour faire saliver. La multitude des gens qui y étaient n’avaient aucune raison de bouder leur plaisir. Au contraire…

Jean-Pierre Eale Ikabe/Correspondant particulier

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