Cette année, la jeunesse demeure la principale cible de cette campagne d’éducation financière de la population RD-congolaise sur le rôle, l’importance et les bienfaits de l’épargne ainsi que sur les services offerts par les institutions financières du pays
Deogratias Mutombo Mwana Nyembo, gouverneur de la Banque centrale du Congo -BCC- a procédé, jeudi 31 octobre 2013 à l’Athénée de la Gombe, au lancement officiel de la 3ème édition de la Journée internationale de l’épargne en RD-Congo. Il a indiqué que s’agissant particulièrement de la stratégie adoptée pour créer un environnement propice à l’épargne, le gouvernement, la BCC ainsi que l’ensemble des institutions financières concernées ont conjugué des efforts qui ont également abouti à la stabilité macroéconomique attestée par la baisse de l’inflation et la stabilité du taux de change. Celle-ci, a-t-il poursuivi, a permis de renforcer la confiance du public dans la monnaie nationale à l’effet d’encourager l’épargne. Il est à noter que les institutions financières participantes poursuivront, vendredi 1er et samedi 2 novembre 2013, cette campagne de sensibilisation de la population sur le rôle et l’importance de l’épargne au niveau des écoles, églises, marchés et entreprises. Cette grande fête de l’épargne est lancée depuis octobre 2011.
Consciente du rôle, de l’importance et des bienfaits de l’épargne, la Banque centrale du Congo -BCC- saisit l’occasion de la Journée internationale de l’épargne pour mener une campagne d’éducation financière aux fins de sensibiliser la population RD-congolaise sur le bien-fondé de l’épargne et de l’amener à s’approprier cette culture. Deogratias Mutombo, gouverneur de la BCC, a, d’une manière générale, défini l’épargne comme la partie du revenu qui n’est pas immédiatement consommée. Elle est, a-t-il renchéri, principalement constituée dans le but de financer l’acquisition future des biens meubles et immeubles; générer des revenus additionnels à partir des placements effectués ainsi que de faire aux dépenses imprévisibles liées aux aléas de la vie. Pour le gouv’Mutombo, l’épargne est aussi constituée dans le but de rencontrer les engagements financiers prévisibles en rapports avec les différentes phases du cycle de la vie, à l’instar de l’éducation des enfants, de l’organisation des fêtes de mariage, de la réalisation des projets de voyage. Il a rappelé que, dans le monde moderne, l’épargne est devenue un déterminant fondamental de la croissance et du développement économiques. Elle permet d’assurer le financement de l’économie et favorise, via l’investissement, la création des richesses indispensables à l’amélioration du bien-être social.
S’agissant particulièrement de la stratégie adoptée pour créer un environnement propice à l’épargne, le gouvernement, la BCC ainsi que l’ensemble des institutions financières concernées ont conjugué des efforts qui ont également abouti à la stabilité macroéconomique attestée par la baisse de l’inflation et la stabilité du taux de change. Celle-ci a permis de renforcer la confiance du public dans la monnaie nationale à l’effet d’encourager l’épargne. Les efforts ont aussi abouti l’amélioration de l’accès du public au système bancaire par l’allègement des conditions d’ouverture des comptes, l’extension du réseau d’exploitation des banques par l’ouverture des guichets de proximité, la diversification des produits et services proposés par les banques et l’intensification des actions de marketing destinées à la population. L’adaptation de la réglementation et le renforcement de la surveillance bancaire pour protéger et sécuriser l’épargne du public sont également les résultats des efforts fournis par le gouvernement, la BCC et les institutions financières.
Renforcer l’éducation financière
«En dépit de tous ces efforts, il sied d’indiquer que le taux d’épargne et celui de bancarisation en RD-Congo reste des plus faibles de l’Afrique subsaharienne», a révélé le gouv’de la BCC en précisant que ce constat souligne la nécessité de renforcer l’éducation financière de l’ensemble de la population et de la jeunesse en particulier, en appui aux activités d’envergure déjà entreprises. Thème retenu cette année est: «Epargner en RD-Congo pour un meilleur avenir, oui c’est possible!» et le logo de la fourmi, symbole tiré de la fable «La Cigale et la fourmi» de l’auteur français Jean de la Fontaine a été aussi retenu.
Ce symbole a été, a expliqué le gouverneur Deogratias Mutombo, choisi pour mieux appréhender la problématique de l’épargne dans un pays où le revenu est encore relativement faible. Pour lui, cette fable évoque la notion du sacrifice de la jouissance immédiate dans le but d’obtenir, dans l’avenir, une réjouissance qui fera vite oublier la peine du renoncement antérieur et qu’il convient d’inculquer aux jeunes élèves. Cette manifestation de lancement des activités de la Journée internationale de l’épargne en RD-Congo a connu la participation de la vice-ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel -EPSP-, du directeur pays du PNUD, du président de l’Association congolaise des banques -ACB-, du président de l’APROCEC, des institutions financières, des élèves. Elle a été agrémentée par la troupe théâtrale Tuma Haut Fondation.
Christian BUTSILA
Deogratias Mutombo Mwana Nyembo, gouverneur de la Banque centrale du Congo -BCC- a procédé, jeudi 31 octobre 2013 à l’Athénée de la Gombe, au lancement officiel de la 3ème édition de la Journée internationale de l’épargne en RD-Congo. Il a indiqué que s’agissant particulièrement de la stratégie adoptée pour créer un environnement propice à l’épargne, le gouvernement, la BCC ainsi que l’ensemble des institutions financières concernées ont conjugué des efforts qui ont également abouti à la stabilité macroéconomique attestée par la baisse de l’inflation et la stabilité du taux de change. Celle-ci, a-t-il poursuivi, a permis de renforcer la confiance du public dans la monnaie nationale à l’effet d’encourager l’épargne. Il est à noter que les institutions financières participantes poursuivront, vendredi 1er et samedi 2 novembre 2013, cette campagne de sensibilisation de la population sur le rôle et l’importance de l’épargne au niveau des écoles, églises, marchés et entreprises. Cette grande fête de l’épargne est lancée depuis octobre 2011.
Consciente du rôle, de l’importance et des bienfaits de l’épargne, la Banque centrale du Congo -BCC- saisit l’occasion de la Journée internationale de l’épargne pour mener une campagne d’éducation financière aux fins de sensibiliser la population RD-congolaise sur le bien-fondé de l’épargne et de l’amener à s’approprier cette culture. Deogratias Mutombo, gouverneur de la BCC, a, d’une manière générale, défini l’épargne comme la partie du revenu qui n’est pas immédiatement consommée. Elle est, a-t-il renchéri, principalement constituée dans le but de financer l’acquisition future des biens meubles et immeubles; générer des revenus additionnels à partir des placements effectués ainsi que de faire aux dépenses imprévisibles liées aux aléas de la vie. Pour le gouv’Mutombo, l’épargne est aussi constituée dans le but de rencontrer les engagements financiers prévisibles en rapports avec les différentes phases du cycle de la vie, à l’instar de l’éducation des enfants, de l’organisation des fêtes de mariage, de la réalisation des projets de voyage. Il a rappelé que, dans le monde moderne, l’épargne est devenue un déterminant fondamental de la croissance et du développement économiques. Elle permet d’assurer le financement de l’économie et favorise, via l’investissement, la création des richesses indispensables à l’amélioration du bien-être social.
S’agissant particulièrement de la stratégie adoptée pour créer un environnement propice à l’épargne, le gouvernement, la BCC ainsi que l’ensemble des institutions financières concernées ont conjugué des efforts qui ont également abouti à la stabilité macroéconomique attestée par la baisse de l’inflation et la stabilité du taux de change. Celle-ci a permis de renforcer la confiance du public dans la monnaie nationale à l’effet d’encourager l’épargne. Les efforts ont aussi abouti l’amélioration de l’accès du public au système bancaire par l’allègement des conditions d’ouverture des comptes, l’extension du réseau d’exploitation des banques par l’ouverture des guichets de proximité, la diversification des produits et services proposés par les banques et l’intensification des actions de marketing destinées à la population. L’adaptation de la réglementation et le renforcement de la surveillance bancaire pour protéger et sécuriser l’épargne du public sont également les résultats des efforts fournis par le gouvernement, la BCC et les institutions financières.
Renforcer l’éducation financière
«En dépit de tous ces efforts, il sied d’indiquer que le taux d’épargne et celui de bancarisation en RD-Congo reste des plus faibles de l’Afrique subsaharienne», a révélé le gouv’de la BCC en précisant que ce constat souligne la nécessité de renforcer l’éducation financière de l’ensemble de la population et de la jeunesse en particulier, en appui aux activités d’envergure déjà entreprises. Thème retenu cette année est: «Epargner en RD-Congo pour un meilleur avenir, oui c’est possible!» et le logo de la fourmi, symbole tiré de la fable «La Cigale et la fourmi» de l’auteur français Jean de la Fontaine a été aussi retenu.
Ce symbole a été, a expliqué le gouverneur Deogratias Mutombo, choisi pour mieux appréhender la problématique de l’épargne dans un pays où le revenu est encore relativement faible. Pour lui, cette fable évoque la notion du sacrifice de la jouissance immédiate dans le but d’obtenir, dans l’avenir, une réjouissance qui fera vite oublier la peine du renoncement antérieur et qu’il convient d’inculquer aux jeunes élèves. Cette manifestation de lancement des activités de la Journée internationale de l’épargne en RD-Congo a connu la participation de la vice-ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel -EPSP-, du directeur pays du PNUD, du président de l’Association congolaise des banques -ACB-, du président de l’APROCEC, des institutions financières, des élèves. Elle a été agrémentée par la troupe théâtrale Tuma Haut Fondation.
Christian BUTSILA