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Présidentielle 2023 | Candidat à sa propre succession, Tshisekedi postule comme indépendant

Contrairement au cycle électoral de 2018 où il a brigué la magistrature suprême sous le label de son parti politique l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS/Tshisekedi- et de la coalition CACH, Félix Tshisekedi prend la course comme indépendant à la présidentielle de décembre 2023 malgré le soutien de plusieurs partis et regroupements politiques de l’Union sacrée de la nation -USN- dont il est l’autorité morale.

Le candidat Président de la République à sa propre succession a été accompagné par son épouse, Denise Nyakeru Tshisekedi et par un grand public composé des militants des sociétaires de l’Union sacrée de la nation ayant pris d’assaut les périmètres du siège de la Centrale électorale depuis les premières heures de la matinée jusqu’au soir vers 16 heures quand l’homme, de retour d’une mission d’itinerance dans le grand Katanga, est arrivé à la CENI.

Les membres du présidium de l’Union sacrée, notamment le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso Nkodia Pwanga, plusieurs membres du gouvernement conduits par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge et d’autres cadres des partis et personnalités politiques étaient au rendez-vous.

C’est le président de la Commission électorale et mandataire de l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS-, Me Jacquemin Shabani, qui a rempli les formalités d’usage quelques heures auparavant.

Puis, à son arrivée, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a respecté la procédure édictée par la CENI avant de déposer officiellement son dossier comme candidat indépendant.

Le président sortant est le 14ème candidat Président de la République enregistré à la CENI. Il s’est entretenu avec le président de la CENI, à l’instar des autres candidats qui l’ont précédé, sur le processus électoral en cours.
Le fils du sphinx de Limite se disputera le fauteuil présidentiel qu’il occupe aujourd’hui avec
quelques candidats malheureux de 2018, entre autres Martin Fayulu Madidi, Noël Tshiani Muadiamvita, et de nouveaux candidats dont Dr Denis Mukwege, les deux anciens Premiers ministres Matata Ponyo et Adolphe Muzito et, surtout, Moïse Katumbi Chapwe qui ne s’est pas présenté en 2018 car contraint à cette époque à l’exil par l’ancien régime.

Une seule femme, jusqu’ici, Marie Josée Ifoku brigue la magistrature suprême comme par le passé. La date limite de dépôt de candidature à la présidentielle est fixée pour le dimanche 8 octobre.

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