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Afrique du Sud: Denis Kadima approche les parties prenantes processus électoral

En séjour en Afrique du Sud, le président de la Commission électorale nationale indépendante -CENI-, Denis Kadima Kazadi, a animé un cadre de concertation avec les parties prenantes au processus électoral devant plusieurs RD-Congolais qui y vivent ayant investi la salle de conférences de Pretoria Hotel. L’engouement suscité par la présence des compatriotes venus en masse en ce lieu dénote, à n’en point douter, de l’intérêt qu’ils portent à leurs racines demeurées au pays. Le numéro un de la Centrale électorale s’est réjoui de l’affluence constatée qui n’est qu’un signe du profond attachement à leur terre d’origine qu’ils n’ont jamais oubliée.

Denis Kadima a entretenu l’assistance de l’évolution du processus électoral arrivé à l’étape d’identification et d’enrôlement des électeurs qui les concerne également. Selon lui, à l’instar de l’Afrique du Sud, quatre autres pays où vivent des RD-Congolais sont concernés pour cette phase pilote, notamment la  Belgique, France, Canada et États-Unis. Le patron de cette institution d’appui à la démocratie a mis en lumière les innovations introduites dans ce processus électoral, avec des avancées notables concernant la Révision du fichier électoral en cours. Il a fait savoir que la CENI a subdivisé le pays en trois aires opérationnelles intégrant également les RD-Congolais résidant dans les cinq États susmentionnés.

«J’avoue que je ne m’attendais pas à voir un aussi grand nombre de nos compatriotes au lieu où nous nous trouvons actuellement. D’autant que nous avons lancé les invitations en retard, car c’est une activité pratiquement improvisée. Je remercie l’ambassadeur de la RD-Congo en Afrique du Sud qui a été au four et au moulin pour rendre possible cette opération d’identification et d’enrôlement des électeurs. Je remercie aussi tous ceux qui ont consenti à être parmi nous. Les RD-Congolais vivant à l’étranger qui jouent un rôle majeur et apportent énormément dans leur pays d’origine, ne peuvent être mis à l’écart de ce qui s’y fait. La Constitution avait prévu une disposition constitutionnelle leur donnant droit à participer au vote, sous certaines conditions édictées. Il fallait bien que cela arrive un jour et la CENI, pour la première fois, s’est appliquée à les mettre en application. Ce qui explique que, aujourd’hui, nous sommes ici pour passer de la parole à l’acte. Le gouvernement de la République s’est engagé pour que nous puissions avancer vers les élections et, enfin, les tenir», a martelé Denis Kadima.

Il a invité les compatriotes à venir en masse s’enrôler en vue d’exercer leur droit au vote en ayant d’abord leur carte d’électeur devant aboutir à l’obtention de leur carte nationale d’identité, le moment venu. «J’ai visité le centre d’inscription des électeurs au sein de notre représentation diplomatique et je dois dire que les impressions sont très bonnes. Les requérants ont reconnu la bonne organisation qui caractérise cette opération. J’exhorte d’autres compatriotes à faire comme ceux qui les ont précédés en s’y rendant afin qu’après avoir obtenu leur carte d’électeur, ils puissent revenir, au mois de décembre 2023, pour passer aux urnes. Et au bout du compte obtenir leur carte nationale d’identité», a-t-il lancé.

À l’issue du propos liminaire du président de la CENI introduisant ce cadre de concertation, il s’en est suivi la partie interactive faite des questions-réponses au cours de laquelle il s’est activé à apporter la lumière nécessaire aux préoccupations soulevées par l’assistance. Visiblement, les participants brûlaient d’envie d’en savoir davantage sur ce qui se fait actuellement en ce qui concerne les préparatifs de prochaines élections avec les enjeux y relatifs. Denis Kadima s’est félicité de ces moments d’échanges fructueux qui ont éclairé la lanterne de plus d’un.

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