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TVC : LCM appelle à des mesures conservatoires

«Les comités de gestion actuels devraient être suspendus momentanément juste le temps de permettre aux auditeurs de faire leur travail en vue d’éviter toute influence négative», a laissé entendre Me John Mbaya Ntita 

Le ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, Cherubin Okende, a rencontré dernièrement les directeurs généraux des entreprises du Portefeuille sous sa tutelle. Immédiatement, le ministre a exprimé sa détermination à matérialiser la vision du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de voir naître un nouveau Congo pour un «avenir d’espérance avec un État fort, prospère et solidaire», projet défendu à l’Assemblée nationale par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde.

A cette occasion, Chérubin Okende a déclaré à ses interlocuteurs que l’ère du changement a sonné. «Chacun, là où il est, devrait savoir faire la part des choses, intérioriser les termes de la clause du contrat avec l’État qui a fait de lui mandataire public en vue de gérer son patrimoine», avait-il dit, annonçant des missions d’audit dans les différentes entreprises de son secteur.

Cette annonce fait réagir la classe politique. C’est le cas de Me John Mbaya Ntita, coordonnateur national du Le changement en marche -LCM-, regroupement politique allié de l’UDPS/Tshisekedi. Selon lui, le ministre Okende a bien agi en déployant les missions d’audit dans les différentes entreprises sous sa tutelle; mais quelque chose lui a échappé. «Au vu des soupçons de détournement et surtout de mauvaise gestion qui pèsent sur plusieurs mandataires, le ministre aurait dû agir autrement. Les comités de gestion actuels devraient être suspendus momentanément juste le temps de permettre aux auditeurs de faire leur travail en vue d’éviter une influence négative», a laissé entendre Me John Mbaya Ntita, notant que «cela leur éviterait des influences négatives ou de blocage».

Toutefois, il espère que les auditeurs pourraient collaborer avec les gestionnaires comme l’a demandé le ministre de tutelle afin de mettre en lumière la façon dont ces entreprises ont été gérées. «Pour le moment, nous attendons que les auditeurs finissent leur travail. Nous réagirons à leur rapport», a fait savoir Me John Mbaya, saluant l’initiative du ministre Okende. Environ une vingtaine d’entreprises sont concernées par ces audits. Il s’agit notamment de la Régie des voies aériennes -RVA-, l’Organisation pour l’équipement Banana-Kinshasa -OEBK-, la Société de Transports au Congo -TRANSCO-, «Esprit de vie», l’Administration, la Société commerciale des transports et des ports -SCTP, ex-OONATRA-, la Société nationale des chemins de fer du Congo -SNCC-, l’Office de gestion du fret multimodal -OGEFREM-, les Lignes maritimes congolaises -LMC-, La Congolaise des voies maritimes -CVM-, le Groupe d’études de transport -GET-, la Commission nationale de prévention routière -CNPR-, l’Autorité de l’aviation civile -AAC-, CEPCOR, Congo Airways, l’Agence nationale de météorologie et de télédétection par satellite -METELSAT-, la Régie des voies fluviales -RVF-, les Lignes aériennes congolaises -LAC-, les Chemins de fer des Uélé -CFU- ainsi que le Conseil médical de l’aviation -CEMA. 

Octave MUKENDI

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