Jamais le secteur de transports en commun n’a constitué un casse-tête comme c’est le cas ce derniers jours dans la capitale de la RD-Congo. C’est à se demander si réellement cette ville est encore gouvernée. L’on se souvient que jadis, alors qu’André Kimbuta était encore gouverneur de la ville de Kinshasa, les choses allaient beaucoup mieux que maintenant. De telle sorte que l’ancienne autorité urbaine se montrait préoccupée par le calvaire que connaissaient au quotidien ses compatriotes habitant la capitale dans le domaine des transports. C’est ainsi que, pour lier l’utile à l’agréable, ce dernier a en temps mis à la disposition des passagers de la capitale, un certain nombre de bus qui portaient son nom. Personne n’oubliera que les «Bus Kimbuta» ont été une véritable bouffée d’oxygène pour les Kinoises et Kinois.
Et ce, moyennant payement raisonnable du prix du billet qui est resté inchangé. Soit 500 francs par course, peu importe la destination à travers la ville.
A cette même époque, la copie de la tarification urbaine dans ce domaine était visible sur chaque parking donnant ainsi l’occasion aux passagers de faire leurs réclamations en cas d’augmentation brusque du prix par les chargeurs, souvent de connivence avec les chauffeurs. En tout cas, quoi qu’on dise, André Kimbuta a de quoi se faire désirer car, toutes ces bonnes pratiques d’autre temps ont disparu au grand des bénéficiaires qui n’ont que leurs bouches pour murmurer.
Et pour cause? Les transporteurs dictent leur loi à qui mieux mieux, ne craignant peut-être que le ciel qui peut leur tomber sur les têtes. Ils excellent dans les demi-terrains, les augmentations vertigineuses des prix des courses sans aucune crainte de l’autorité. Les «Wewa» -taxi-motos-, de leur côté, ne sont pas en reste car, ne se trouvant devant aucune résistance dès lors que les passagers, abandonnés à leur triste sort, ne savent à quel saint se vouer. Franchement, il faut que cela puisse changer.
