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Un analyste relève les six incohérences de Georges Kapiamba dans l’affaire 200 millions d’euros de Gécamines

Les sorties médiatiques de Me Georges Kapiamba, le président de l’ONG ACAJ, au sujet de l’affaire 200 millions d’euros de Gécamines, ont suscité des réactions au sein de l’opinion RD-congolaise.

Un observateur qui affirme avoir analysé les révélations faites ces dernières heures, évoque, dans une tribune envoyée au confrère en ligne Zoom Eco, six incohérences qui, d’après lui, attestent notamment d’une interférence notoire du président de l’ACAJ dans une prétendue action judiciaire “illégale”.

TRIBUNE – Il est étrange que les premières accusations faites par les ennemis de la RD-Congo soient abandonnées. Les incohérences ci-dessous semblent justifier que Monsieur Kapiamba doit être à la solde de la grande maffia minière.

En effet:

  1. Il prétend que le directeur général et le secrétaire général de Gécamines ont été débarqués alors que ceux-ci n’ont jamais embarqués dans un quelconque avion. Ils ont plutôt été empêchés du salon VIP de la RVA; Comment croire à un Monsieur qui déclare sans aucune gêne que des gens se trouvant au Salon VIP de la RVA avec des billets CAA ont tenté de s’envoler pour l’étranger?

2 Pourquoi Me Kapiamba peut-il soutenir que le jugement du Tribunal de commerce condamnant Gécamines oblige cette dernière à payer des dommages et intérêts de 50 millions alors que c’en est pas le cas?

  1. Comment croire à un Monsieur qui affirme que la créance de 128 millions d’euros n’est jamais apparue dans les états financiers de la Gécamines pour l’exercice 2017-2018 alors que cette créance est bel et bien enregistrée dans les états financiers de l’exercice 2017, approuvés par l’Assemblée générale de Gécamines, avec le Rapport des commissaires aux comptes? Ceci signifie que Monsieur Kapiamba, prétendu défenseur des droits de l’homme, ne fait que relayer des informations ramassées dans des caniveaux.
  2. Comment un avocat de sa trempe peut-il ignorer que les défenses à l’exécution ne peuvent être initiées que dans des conditions bien précises dont est exclue une créance reconnue et documenté?
  3. Comment croire à un Monsieur qui prétend que la condamnation du Tribunal de commerce n’est intervenue que lorsque la Gécamines a conclu la vente de certains de ses espaces à KCC alors que cela est absolument faux et que cela peut être vérifié par le communiqué de Katanga Mining et le jugement du Tribunal de commerce?
  4. La manipulation de l’opinion n’est-elle pas criante? La preuve n’est-elle pas établie que Monsieur Kapiamba serait manipulé par ceux que gêne la nouvelle société Entreprise Générale du Cobalt qui devra assurer le contrôle de l’Etat congolais sur ce produit stratégique?

Il y a manifestement de la part de Me Georges Kapiamba, d’abord, une tentative de détournement de la transaction KCC savamment menée par le management Gécamines.

Ensuite, une usurpation des fonctions du pouvoir exécutif piloté par son chef, le Premier ministre.

Et enfin, une ingérence notoire dans le fonctionnement du pouvoir judiciaire par des gens peu scrupuleux qui donnent des instructions absolument sans aucune base légale.

Philippe MALOBA
Analystes des questions minières

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