Les nombreuses pluies diluviennes qui se sont abattues en avril et mai sur la province de Tanganyika sont lourdes de conséquences. On parle de plusieurs familles sans abris, et obligées de dormir à la belle étoile, s’exposant à toutes sortes de maladies de type environnemental. Concrètement, des inondations et la montée des eaux du lac Tanganyika sont à la base de cette catastrophe humanitaire. Des victimes se comptent par milliers et beaucoup ont les regards tournés vers les autorités pour une solution rapide. Comment ne pas compter sur l’intervention urgente des autorités dès lors que le risque de contracter une maladie ou d’en contaminer une tierce personne est certain.
A cause des conditions de vie combien précaires, qui sont les leurs. Il faut donc faire quelque chose et le plus tôt serait le mieux. Et pour y parvenir avec efficacité, cela demande une mobilisation tous azimuts doublée d’une appropriation collective du problème. La prise en charge responsable de tous ces cas s’impose et naturellement, des examens médicaux sont indispensables en vue de prévenir tout cas de maladie grave dans le chef des personnes sinistrées. C’est à ce titre qu’une délégation des sénateurs de la province de Tanganyika ne s’est pas fait prier avant d’aller auprès du président du bureau d’âge du Sénat, Pascal Kindwelo. Question de solliciter la voix du numéro 1 de la Chambre haute du Parlement dans le cadre de la plaidoirie pour une solution humanitaire urgente.
Il sied ici d’interpeller le gouvernement sortant en vue de parer au plus pressé. Cette situation, telle qu’elle se présente, appelle de la part des gouvernements national et provincial, y compris les ONG, associations caritatives et autres personnes de bonne volonté, des solutions idoines. Et surtout, une réaction à la dimension de la catastrophe causée. Que les eaux du lac Kivu sortent de leur lit pour engloutir des infrastructures, mettant en péril des vies humaines, ça n’arrive pas tous les jours. Par ailleurs, l’on se souviendra que dans l’une de ses communications de ces derniers jours, la météo avait alerté sur l’imminence des pluies diluviennes d’une extrême intensité à travers un certain nombre de provinces de la RD-Congo dont le Tanganyika et Kinshasa la capitale.
Curieusement, les choses jusque-là, se passent autrement à Kinshasa où les signes du début de la saison sèche sont déjà perceptibles. En plus de cela, une chaleur extrême doublée de la coupure intempestive du courant électrique est au rendez-vous. On s’en plaint. Tandis que dans le Tanganyika, les plaintes sont d’une autre nature. D’où, les décideurs, une fois sensibilisés par les décideurs comme l’ont bien souhaité les sénateurs du Tanganyika, sont appelés à agir sans tergiverser. Les espoirs restent fondés sur le gouvernement pour une solution urgente. Ces sinistrés attendent des vivres et non vivres dans un délai raisonnable.