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RDC : Le DG de la Socimex fait une mise au point

Qu’est-ce qui se passe réellement entre l’Office national des transports -ONATRA- et la Société commerciale d’import-export -SOCIMEX? Voilà la question qui a poussé Ibrahim Issaoui, Directeur général de la SOCIMEX, accusé faussement de tous les péchés par de mauvaises langues, à faire une mise au point, mercredi 28 août 2024. En fait tout est parti des marchandises de la Société commerciale d’import-export qui trainent encore au port de Matadi dans les entrepôts de l’ONATRA dont la Direction générale avait donné un ultimatum de 15 jours pour les évacuer.

En dépit de cet ultimatum et du fait que la SOCIMEX a disposé 72 véhicules au port de Matadi pour transporter les marchandises, les services de l’ONATRA ne sont pas à mesure de tout décharger dans ce délai, faute de matériels. «La vérité est que l’ONATRA ne charge que 5 véhicules par jour sur les 72 disponibilisés par Socimex», a indiqué Ibrahim Issaoui, qui déplore le fait que l’ONATRA refuse d’établir même le PV de constat des bateaux déchargés.

«C’est à travers ce PV de constat que nous devons en principe savoir ce qui a manqué et ce qui a été déchargé. Mais à ce stade, la Direction générale de l’Office national des transports ne veut pas entendre d’une seule oreille».

Selon le numéro un de la Socimex, les bateaux accostés à Matadi est pris en charge par l’ONATRA. «Dès que les bateaux arrivent, ils sont pris en charge par cette société commerciale de l’Etat de décharger nos marchandises. Socimex est le client de l’ONATRA à qui nous payons plus de 1 million USD pour la manutention. Le problème est que, dans l’ONATRA, il n’y a pas de matériels comme les élévateurs pouvant lui permettre de décharger les marchandises en peu de temps. C’est cette manutention que nous payons qu’il considère comme une taxe», a indiqué Ibrahim Issaoui.

A l’entendre, à l’accostage d’un bateau, tous les services de l’Etat sont toujours présents pour constater les produits qui s’y trouvent. «En principe, à la fin de chaque déchargement, on établit toujours un PV de constat pour attester ce qui a été réceptionné et ce qui a manqué. Mais s’il y a des produits manquant, par exemple, cela repose sur la responsabilité de l’ONATRA. Et c’est de cette manière que nous avons toujours travaillée avec l’ONATRA. Mais, depuis un certain temps que les choses ne semblent pas marcher. Il nous donne 15 jours pendant que ses services ne sont pas capables de charger 5 véhicules par jour», a regretté le Directeur général Ibrahim Issaoui.

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