«Les hommes qui font preuve de bravoure sur le champ de bataille détalent comme des lapins effarouchés lorsqu’ils sont confrontés aux souffrances de l’accouchement»
Les cloches ne sonnent plus pour rassembler autour de la parole du salut, mais pour appeler à la rencontre de l’audition de l’émotion humaine et de l’expression de la sélectivité des brebis annihilant: «ne jugez point».
Le cœur ne bat plus au rythme de:
Au nom du père;
Du fils;
Et du Saint-Esprit, mais à la prétention de possession de multitude de brebis comme les graines du sable à mettre sur le dos de celui qui réfute de reconnaitre le droit de veto imaginaire jamais ratifié…
Les offrandes et dimes nourrissent des mi-chrétiens mi-politiques, difficile d’être «un» à la fois! On s’est rendu compte qu’ils sont hommes comme tout le monde…
Mais pour le serment fait, les épitres, les évangiles ne sont que les différents lièvres qu’ils suivent, désormais les béatitudes s’assimilent vacillement au gain terrestre.
La République démocratique du Congo doit-elle aussi suivre ces pattes allant tantôt à gauche, tantôt à droite? Notre communauté de destin est plus précieuse que les visées singulières de ceux qui veulent qu’on dise amen à l’eucharistie sans communion encore moins fraternité.
Les douleurs d’enfantement du Christ a donné naissance au salut et au Saint-Esprit, c’est selon. Ces Mi-chrétiens Mi- politiques ont été fécondés, pour donner naissance à un homme à l’image de Christ, mais n’ayant pas la totalité de vertus de Christ pour remplir une mission saisonnière puis partir. Mais dommage, l’ambivalence absolue de certains nous offre la confirmation qu’ils sont à la recherche d’un saint homme alors que l’auteur de la semence à cause de laquelle ils ont les douleurs de l’enfantement sait qu’ils sont imparfaits.
La maison Congo assiste ébaubie à un spectacle livré par les acteurs qui ont abandonné les rudiments -B-BA- de leur corporation pour emprunter l’agir de ceux qui secouent leurs cerveaux afin de produire les coups bas.
S’il vous plait, «rentrez chez vous». Les Congolais ont les yeux rivés vers la salle de travail, l’heure de l’accouchement normal est déjà largement dépassée, il faut la césarienne. Celles et ceux à qui le peuple a conféré la légitimité sont appelés à suer pour lui et en déclinant l’offre malveillante des autorités morales et des certains Mi-chrétiens Mi-politiques qui n’ont que de prophéties de malheur et du chaos pour la mère patrie.
Le leadership politique à l’obligation de faire le choix de la maturité, de la fermeté et de non consensus populaire. Le pouvoir est semblable au lieu du crâne. Ce lieu est celui de destin et d’audace.
Henry MUTOMBO MIKENYI
Ecrivain et Chercheur en fiscalité