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Marcel Ngoyi fait l’autopsie de l’actualité

Marcel Ngoyi, Éditeur-Directeur général du journal «La Prospérité», paraissant à Kinshasa, a été parmi les intervenants ayant pris part, vendredi 16 août 2024, par voix téléphonique, à l’émission «Tribune de presse de la radio Okapi»; une émission qu’anime avec vivacité et brio le chevalier du micro Donat Paulin Mbaya Madimba. Les questions ont gravité autour de la mise en place du bureau définitif du Sénat et de la réouverture de la frontière entre la Zambie et la RD-Congo. Parlant du tout premier point, le patron du quotidien «La Prospérité» a estimé que cette mise en place permet aujourd’hui de considérer, depuis les élections en décembre 2023, que c’est maintenant que la dernière institution prend ces vraies racines, sa vraie forme et ces marques. «On peut maintenant considérer qu’après les élections, les institutions peuvent, enfin, fonctionner», a-t-il déclaré.

Toutefois, il a décelé plusieurs problématiques dont celle relative à l’absence du sénateur à vie, Joseph Kabila Kabange, à la plénière de l’investiture du bureau définitif du Sénat. En suivant nettement le principe de la causalité, l’œil du journal «La Prospérité» a cherché à comprendre la raison principale qui a fait en sorte que l’autorité morale du FCC ne puisse pas siégé dans cet hémicycle. «Est-ce qu’on va continuer à considérer que le sénateur à vie doit rester à la maison ou vaguer librement à d’autres occupations sans jamais mettre ses pieds à l’hémicycle?», s’est-il interrogé.

A l’en croire, ce bureau définitif de la Chambre haute du Parlement n’a pas tenu compte de la parité. C’est qui lui a poussé à émettre que le principe de l’égalité hommes-femmes est loin d’être honoré par des sénateurs ou par ce bureau définitif de la Chambre haute du Parlement. Marcel Ngoyi a également noté l’absence de l’opposition réelle dans ce bureau. Foi à son analyse, il a conjecturé que l’unique candidature plus ou moins acceptable de l’opposition est celle de Salomon SK Della.

Dans son humble avis, il est difficile de voir les voix discordantes dans ce Sénat. Comme un bon analyste, le responsable de «La Prospérité» a encouragé ce bureau dans sa forme. A ajouter foi à sa croyance, il a cogité que Jean-Michel Sama Lukonde, qui a été choisi à la tête de cette institution, peut incarner la vision du Président de la République.

«Lors de sa campagne, Jean-Michel Sama Lukonde a dit qu’il veut d’une institution forte, d’une institution respectueuse de ces engagements, une institution qui est accessible et, qu’il veut être au service de tous les sénateurs et tous les peuples RD-congolais à travers, bien sûr, l’investissement du sénateur dans la mise en œuvre de tout ce qui est comme arsenal législatif», a-t-il poursuivi.

S’agissant de la réouverture de la frontière entre la Zambie et la RD-Congo, cette tête bien faite a encouragé le gouvernement à pouvoir protéger les frontières de la RD-Congo. A ce sujet, il a estimé qu’il faut que le gouvernement de la République puisse réfléchir sur la manière dont il peut transformer le Congo-Kinshasa.

Car, selon lui, ce qui est fait avec la Zambie peut l’être également avec l’Angola, c’est-à-dire avec les 9 pays limitrophes. Ainsi, il a donné les deux schémas que la RD-Congo est appelée à suivre pour sortir de cette situation. La première dimension est l’internationalisation du taux d’échange. Tandis que la seconde et la toute dernière dimension repose sur l’internationalisation de la production. «Moi, je pense que notre pays ne doit pas réfléchir en reculant tout le temps. On lutte contre ce phénomène alors que les problèmes principaux demeurent. Pour moi, il faut inverser les tendances», a-t-il conclu.

Hénoc AKANO

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