ActualitésMédiasSantéSociété

IPAS: l’atelier de formation sur fact-cheking et DSSR tire ses rideaux

La session de formation en fact cheking et santé sexuelle et reproductive -SSR- s’est clôturée vendredi 9 décembre à l’hôtel Béatrice, dans la commune de la Gombe. Présents à cet atelier de trois jours organisé par IPAS en collaboration avec le Réseau des journalistes pour la santé sexuelle et reproductive -RJSSR-, 20 journalistes de différents médias RD-congolais ont participé à cette formation et se sont mis en jour sur les avancées médico-légales réalisées en RD-Congo sur les questions des droits en santé sexuelle et reproductive, y compris le droit de l’avortement.

À la clôture de cette session de formation, Christian Bosembe, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication -CSAC-, a promis son accompagnement au RJSSR pour promouvoir la santé sexuelle et reproductive et lutter contre les fausses informations sur les droits de santé sexuelle et reproductive. «Je tiens à remercier l’initiateur de cette session de formation. J’espère que ça va permettre aux journalistes de lutter contre le fake news. Nous sommes dans un pays où les gens ont toute la possibilité de faire propager les fausses informations.  C’est vraiment un réel plaisir de voir les chevaliers de la plume et de micro se réunir pour combattre ce fléau. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication va vous accompagner dans cette lutte», a fait savoir le président de cette institution d’appui à la démocratie.

Quid du Protocole de Maputo

Le Protocole à la Charte africaine des Droits de l’homme et des peuples relatifs aux Droits des femmes en Afrique, dit Protocole de Maputo, est le premier instrument juridiquement contraignant qui promeut les Droits des femmes en Afrique. La RD-Congo y a adhéré sans réserve en 2008 avant sa publication au Journal officiel dix ans plus tard. L’alinéa 2.c de son article 14 autorise aux femmes de recourir à l’avortement sécurisé en cas de viol, d’agression sexuelle, d’inceste ou lorsque la grossesse met en danger la santé mentale ou physique de la femme mais aussi la vie de la femme ou du fœtus. Pour encadrer cette brèche légale alors que l’avortement continue d’être prohibé par le Code pénal, des normes et directives ont été élaborées. Malgré ces avancées légales, les femmes éligibles aux soins, selon les prescrits du Protocole de Maputo, ont difficile d’accéder aux services.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page