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Etats généraux des sports: Constant Omari, appliqué, lance la réflexion

La fièvre monte à cinq jours de l’ouverture des Etats généraux des sports, prévus du 20 au 24 août à Kisantu, dans la province du Kongo-central. Les dés déjà jetés avec la publication de la liste de 120 délégués, place aux premières tendances alors que de grandes attentes sont placées sur ces assises dans un contexte où le sport RD-congolais patauge et 14 ans après les derniers états généraux. Les délégués, venus de tous bords et de divers horizons, prennent déjà la mesure de l’événement.

L’un deux déborde déjà de propositions. C’est un Constant Omari très inspiré qui a ouvert son carquois pour dévoiler ses quelques flèches. Dans un forum WhatsApp réunissant la crème du sport RD-congolais, l’ancien président de la Fédération congolaise de football association -FECOFA- a contextualiser les assises qui, selon ses mots, «visent mettre sur pied une politique sportive rationnelle et ambitieuse» en vue de permettre au sport RD-congolais de se professionnaliser.

L’homme moderne a alerté sur le danger de vouloir «footballiser» des Etat généraux. «Les États généraux ne concernent pas uniquement le football. Ils concernent le développement de la pratique des toutes les disciplines sportives», a-t-il insisté. Les assises de Kisantu devront au final pondre une loi sportive revue et améliorée.

Omari a sa petite idée sur cette résolution phare: des textes réglementaires portés vers le véritable développement, tenant compte des énergies créatrices et décourageant un «dirigisme qui freine toute initiative». Pour lui, les résolutions des Etats généraux doivent être axées sur les principaux acteurs du sport avec en première position les athlètes. «Cette loi doit protéger les pratiquants, les dirigeants et les sponsors contre toutes formes d’exploitation inappropriées. Elle doit également et assurer la protection des sponsors contre les différentes formes de contrefaçons», a renchéri l’ex-1er vice-président et président ai de la CAF.

Il a ensuite proposé d’offrir aux potentiels investisseurs des avantages attrayants. Et de conclure: «la loi doit aussi permettre aux dirigeants politiques d’implémenter des programmes scolaires et académiques incluant la pratique du sport à tous les niveaux en vue de faciliter la formation intégrée de l’élite sportive et intellectuelle».

Pour Omari, la messe de Kisantu est une occasion inédite pour intégrer dans la Loi la contrainte de construction intégrée des infrastructures sportives à tous les niveaux: écoles, universités, armée, police… y compris des infrastructures de proximité. Pour rappel, ces Etats-généraux ont été convoqués par le ministre Serge Nkonde, matérialisant une instruction du Président de la République. Les dernières assises de ce genre ont eu lieu en 2008 et ont accouché de l’actuelle Loi sportive qui, malheureusement, souffre encore d’application.

Dandjes LUYILA

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