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Envol : analyse du compte rendu du Conseil des ministres n°001/CNE/2024

I.1. De la prévention et répression de la criminalité urbaine

Le comité national d’Envol constate que:

Depuis le 19 juillet 2024, lors de la 6ème Session du Conseil de ministre à ce jour, les dispositions adoptées n’ont engendré aucune mesure qui soit appliquées et, aucun suivi de la mise en œuvre n’est mis sur pieds. Par conséquent, plusieurs ménages vivent dans une insécurité urbaine permanente dans les cités et périphéries.

Il aurait fallu donc:

  1. Convoquer une audience foraine pour juger les Kuluna et bandits à mains armées une fois appréhendés pour servir d’exemple et créer les effets dissuasifs, construire des centres de formation professionnelle afin qu’à la sortie de ces centres de rééducation, qu’ils ne retombent plus dans la criminalité;
  2. Mettre en place une académie de police afin d’assurer une formation continue de défense efficace, d’éthique et de proximité en enseignant -aux policiers- leurs missions qui sont la défense des droits ainsi que la protection des citoyens et de leurs biens;
  3. Contrôler rigoureusement la circulation et la détention d’armes par les militaires et policiers, en mettant en place une politique de casernement systématiques des hommes en armes, casernés, les policiers et militaires n’auront plus de raison de se promener avec armes et munitions à la cité.
  4. Le gouvernement devra disposer d’une cartographie criminelle afin de mesurer périodiquement le degré de violence urbaine par province, commune et quartier;
  5. Rédaction d’un rapport mensuel sur la répression et les mesures de prévention sur la criminalité urbaine devra être produite régulièrement.

I.2. De la présence et circulation des étrangers dans les sites miniers

Etant donné que l’exploitation illégale dans certaines provinces sont constatées, le comité national d’ENVOL dénonce la passivité du pouvoir en place en laissant des étrangers exploiter des zones minières sans documents et sans être inquiétés.

Le comité national d’ENVOL dénonce le laxisme des autorités qui laissent libre accès aux étrangers dans les zones minières, qui dans la plupart des cas exploitent les minerais sans titre ni droit, d’une part et transforment de plus en plus les forces de défense et sécurité en agents d’exploitation minière.

ENVOL somme le gouvernement à appliquer des mesures légales nécessaires restrictives qui existent et doivent veiller de manière efficace pour protéger ces zones et s’assurer que les contrats à signer dans l’exploitation des mines congolaises doivent être gagnants-gagnants en sorte les richesses naturelles du pays profitent aux RD-Congolais.

Ill.3. Des engagements internationaux de la RD-Congo en matière des droits humains

L’adoption d’une série de lois:

  • Loi sur la protection et réparation des victimes des violences sexuelles liées au conflit et des victimes des crimes contre la paix
  • Loi sur la protection et promotion des droits des peuples autochtones pygmées en RD-Congo
  • Loi sur la protection et promotion des droits des personnes vivant avec handicap -PVH
  • Loi sur la protection et la responsabilité du défenseur

N’est en aucun cas un signe d’avancé significatif. L’incapacité à M. Félix Tshisekedi et au gouvernement Suminwa fait à ce qu’ils ne peuvent pas appliquer les lois, soit par complaisance ou simplement par irresponsabilité.

Aujourd’hui, nous comptons plusieurs acteurs politiques et journalistes sont des prisonniers privés du régime Monsieur Tshisekedi, nous citons: Mr Seth Kikuni, l’honorable Mike Mukebayi, l’honorable Jean Marc Kabund wa Kabund, le journaliste Patrick Lokala, sans que la liste ne soit exhaustive;

Des opposants arrêtés, torturés et sodomisés dans les locaux des services de renseignement ou dans de lieux de détention clandestins échappant à tout contrôle des organismes de défense et de protection des droits humaines;

La non-assistance des femmes prisonnières victimes de violence sexuelles à la prison centrale de Makala;

Les déplacés de guerres sans assistance dans l’est du pays qui meurent de faim, de soif et de soins appropriés, la prise en charge du gouvernement faisant défaut;

La répression systématique de tout mouvement pacifique de contestation à l’arme à feu, le cas des écoliers manifestant pour réclamer le paiement de leurs enseignants pour qu’ils étudient et préparer leur avenir;

Le carnage des centaines de congolais fait par les éléments de la garde républicaine à l’est et par les gardes de la prison de Makala s’il ne faut que citer cela;

Le droit d’information privé au peuple souverain

Le comité national de l’ENVOL note que la RD-Congo aux conseils des droits de l’homme est un déni des droits du peuple RD-congolais, parce que la RD-Congo ne respecte pas les droits de l’homme.

ENVOL est préoccupé par la session budgétaire parce que les fonds mobilisés ne rencontrent pas les désidératas de la population.

80% des dépenses vont à l’entretien du train de vie des gouvernants au détriment de la population.

Voilà pourquoi, ENVOL réitère son combat sur la réduction du train de vie de l’Etat qui, jusqu’à ce jour n’est pas effective

Opérations des FARDC contre:

  • Les miliciens CODECO et ZAÏRE dans l’Ituri
  • ADF/MTM dans le Nord Kivu
  • Maï maï Mayele dans le Sud Kivu
  • Insurgés Mobondo dans le Mai Ndombe

ENVOL constate que l’état de l’insécurité à l’Est du pays reste préoccupant et que l’armée n’est toujours pas prise en charge comme stipule le premier point de notre projet de la refondation qui consiste à doter à notre armée, d’une logistique nécessaire pour faire face à l’ennemi, à reformer notre administration et notre système de sécurité pour un résultat optimal.

Que Dieu bénisse la République démocratique du Congo, que Dieu bénisse ENVOL notre parti

Tous unis pour le progrès!

Fait à Kinshasa, le 22 octobre 2024

Pour le comité national

D. LUKUNKU Jocelyne

Porte-parole

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