Monseigneur François-Xavier Maroy Rusengo, Archevêque de Bukavu, ne cache pas sa désapprobation face aux candidats qui ne se présentent devant le peuple que pour leurs propres intérêts. Face à ces genres d’acteurs politiques, il réserve cinq grands «non» en lieu et place des cartons rouges. Le premier «non», Mgr François-Xavier Maroy le dit catégoriquement aux acteurs politiques opportunistes qui changent des camps à la recherche des intérêts personnels.
A ces genres d’opérateurs politiques, le prélat catholiques reste ferme. Très rigoureux même. Le deuxième «non», l’Archevêque de Bukavu le réserve bien aux candidats députés nationaux ou provinciaux ainsi qu’aux sénateurs qui prennent comme suppléants leurs membres de leurs familles. Le troisième «non», le numéro un de l’Archidiocèse de Bukavu l’exprime clairement à tous ceux qui postulent à tous les niveaux. Un candidat est à la fois à la présidentielle, aux législatives -nationale et provinciale- et aux sénatoriales. Pour ce cas de figure, Mgr Maroy dit un grand «non».
Le quatrième «non», il l’exprime également aux tribalistes et aux népotistes. En réalité, Mgr François-Xavier Maroy lutte contre le tribalisme et le népotisme. Enfin, le cinquième «non», l’Archevêque de Bukavu le dit avec force aux candidats qui s’adonnent à l’achat de conscience.