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100 jours de Fatshi: Kitebi parmi les architectes

Le samedi 4 mai, le programme d’urgence pour les 100 premiers jours du mandat du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, présenté le samedi 2 mars 2019 à la Place Echangeur de Limete à Kinshasa, arrive à l’échéance en attendant la formation du gouvernement de coalition FCC-CACH. Lors de cette présentation, le Chef de l’Etat avait chiffré son programme à USD 304 millions et indiqué qu’il devait être financé sur fonds propres à hauteur d’USD 206 millions, par le Fonds de promotion de l’Industrie -FPI- pour un montant d’USD 70 millions, et le Fonds national d’entretien routier -FONER- pour une somme d’USD 23 millions. L’enquête réalisée par le sondage Les Points, avant cette échéance, parle d’un programme réussi en mettant en exergue les actions et les personnalités qui y ont contribué. Parmi les mandataires publics figurent Patrice Kitebi, directeur général du FPI; Agnès Mwad du CNSS et Maurice Tshikuya de l’INPP. Quelques membres du gouvernement ne sont pas du reste. 

Patrice Kitebi, directeur général du Fonds de promotion de l’industrie -FPI-, est l’un des architectes de la réussite du programme d’urgence de 100 premiers jours du Président de la République. Selon le sondage Les Points, la bonne gestion de cet établissement public lui a permis de contribuer positivement au financement des actions inscrites au programme des 100 premiers jours du Chef de l’Etat à raison d’USD 70 millions. «Dans cette foulée, le FPI a mis les bouchées doubles pour rendre fonctionnelle l’usine mobile de construction de bâtiments préfabriqués, de réhabiliter le pont Luboya sur l’axe Kisangani-Lubutu, travaux entrepris par l’Office des routes -OR- et entièrement financés par le FPI; l’adduction d’eau au niveau des sites de l’Université de Kinshasa -UNIKIN-, la réhabilitation de la Centrale hydroélectrique de Bendera ainsi que la modernisation du port de Kalemie», note l’Institut de Fréderic Panda.

Concernant les projets réalisés dans le secteur de l’énergie, ce sondage indique que le FPI a financé particulièrement l’HEDC, un projet pour la production, distribution et commercialisation de l’énergie électrique à Kananga, au Kasaï Central, l’Electricité au Congo -EDC- pour la distribution d’électricité, construction et gestion de centrales électriques, des réseaux électriques et des panneaux solaires à Tshikapa, dans la province du Kasaï, et deux prêts à la SNEL pour la production, transport, distribution et commercialisation de l’énergie électrique dans le district de la Tshangu à Kinshasa. Il mentionne également le projet de production, distribution et commercialisation de l’énergie électrique à base d’huile de palme à Bumba.

«Il y a aussi eu le financement du lot 2 du programme de la SNEL pour la réhabilitation et le renforcement de capacité de la Centrale hydroélectrique de Bendera, dans la province du Tanganyika, la réhabilitation de la microcentrale de 500 KW à Nyangezi, dans la province du Sud-Kivu. La réhabilitation de la microcentrale de 400 KW à Mutamba à Fizi, dans la province du Sud-Kivu, fait partie de ces projets en cours de financement», ajoute le sondage, précisant qu’à cette fin, patrice Kitebi «réalise 61% d’opinions favorables et se classe à la deuxième marche après Agnès Mwad classée en tête parmi les mandataires avec Avec 64% d’opinion favorable.

Selon cette enquête, depuis que l’Institut national de sécurité social -INSS- a changé de dénomination pour devenir la Caisse nationale de sécurité sociale -CNSS-, toutes les dispositions ont été prises par la Direction générale aux fins de permettre aux prestataires sociaux de vivre convenablement.

«Après l’achèvement de l’hôtel 5 étoiles de Kisangani, construit sur fond propre de la CNSS, Agnès Mwad est déterminée à poursuivre les travaux de construction du Centre orthopédique moderne à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, sans oublier la réhabilitation et la modernisation des installations de cet établissement public aussi bien à Kinshasa que dans les provinces», fait observer Les Points.  Puis: «Suite à cette mutation, des innovations importantes ont été consacrées  notamment les nouvelles catégories des personnes assujetties. Pour les assoir, les dirigeants de la CNSS ont organisé des rencontres avec les représentants des employeurs de différentes entreprises et des organisations syndicales dans le but de mettre l’homme au centre de leur action».

Puis encore: «ces efforts ont permis à cette dame réputée travailleuse et a ses  administrés de tripler les recettes à l’espace de 100 jours du Chef de l’Etat. On note aussi le bon climat de travail qui règne dans cet établissement public dont Madame le DG n’accorde aucun prix à son repos car, elle travaille tous les jours».  

Pour sa part, Maurice Tshikuya de l’Institut national de préparation professionnelle -INPP- est crédité de 60% et occupe la troisième de la liste. «Dans le cadre du programme des 100 premiers jours, la Direction générale de l’INPP s’est engagée à former des hors la loi communément appelés Kulunas, pour ensuite les orienter dans les différentes brigades de construction agricoles, routières, de cantonnage manuel, de pêche, d’élevage, de la conservation de la nature», révèle le sondage, insistant sur le fait que «pour Maurice Tshikuya, il s’agit là d’une contribution non négligeable à la restauration de la paix sociale et à l’autonomisation des jeunes désœuvrés».

Benjamin Wenga de l’Office des voiries et drainage -OVD- est classé 4ème avec 58% étant la cheville ouvrière de vastes chantiers de réhabilitation de routes dans le cadre du programme d’urgence des 100 premiers jours du président de la République à travers quelques provinces. Les actions de trois membres du gouvernement en rapport avec les 100 jours du Président de la République ont été saluées par les enquêtés. Notamment  Michel Bongongo ministre d’Etat à la Fonction Publique, Défense Nationale et Anciens Combattants pour avoir réussi avec brio ses mandats au ministère du Budget et de la Fonction publique où il a initié, avec l’appui technique et financier de la Banque Mondiale, une réforme ayant abouti au rajeunissement des animateurs de tous les services publics de l’Etat en s’attelant, depuis qu’il assume l’intérim du ministre de la Défense, à peaufiner un plan de réforme des FARDC et de la Police nationale grâce auquel Félix Tshisekedi pourra opérer fa réforme en profondeur de ces deux corps. Classé premier sur la liste, il fait 65% dans le baromètre du gouvernement. Il est suivi de Thomas Luhaka ministre d’Etat des ITPR, crédité de 56% lequel est présent sur tous les chantiers où s’exécutent les actions définies aux entreprises relevant de son secteur pour suivre personnellement l’évolution de travaux, s’informer sur les écueils rencontrés et encourager les cadres et agents à s’acquitter de leurs devoirs dans l’intérêt du pays.

La ministre du Genre, Famille et Solidarité nationale, Chantal Safu, est classée 3ème. «Cote à cote avec son collègue des ITPR, elle a pris, le jour de la célébration de la journée internationale dédiée à la femme, le ferme engagement de tout mettre en œuvre, dans le cadre du programme du chef de l’Etat, d’aider la femme congolaise à s’épanouir en mettant en œuvre des actions visant son autonomisation et à lutter contre les violences faites à la femme», renseigne Les Points, soulignant que les 100 premiers jours du Chef de l’Etat est un pari gagné. 

Octave MUKENDI

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