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Lumeya à l’ère de l’auto-évaluation de son action

Les cadres et agents du ministère des Affaires foncières sont, depuis jeudi 1er mars en la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, dans la commune de la Gombe, en atelier d’évaluation de la gestion du secteur foncier en général et de la ville de Kinshasa en particulier. Pendant 48 heures, ils vont débattre de tous les problèmes liés au foncier et au cadastre, précisément de l’administration, de titres immobiliers, du cadastre foncier et fiscal ainsi que de contentieux foncier et immobilier. Pour le ministre des Affaires foncière, Lumeya-Dhu-Maleghi, au terme de ces échanges entre les acteurs du secteur foncier, il sera question de déceler  certaines erreurs ou anomalies et les corriger, de lutter contre le désordre foncier et hémorragie de spoliations des patrimoines fonciers-privés et publics-, satisfaire tant soit peu les besoins réels de la population dans le domaine foncier et, enfin, déceler les problèmes liés à l’exécution des tâches quotidiennes.  
Le ministère des Affaires foncières est un secteur juteux mais qui ne contribue pas au Trésor public. Car, selon le ministre de tutelle, il existe un problème de gouvernance qui se pose au niveau des affaires foncières. «Il y a coulage des recettes de l’Etat qui prennent une autre direction que celle du Trésor public. Nous devons être très regardants pour que de telles pratiques soient évacuées au sein du ministère», s’est-il justifié. Dans cette optique, le ministre Lumeya vient d’initier une sorte d’autopsie au sein de son ministère, une action permettant de définir des stratégies susceptibles de contribuer à l’assainissement efficace du secteur foncier RD-congolais.
Pendant 48 heures, soit du 1er au 2 mars 2018, les agents et cadres du ministère des Affaires foncières évaluent, en la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, dans la commune de la Gombe, la gestion du secteur foncier en général et de la ville de Kinshasa en particulier. Pratiquement, ils vont débattre de tous les problèmes liés au foncier et au cadastre, précisément de l’administration, de titres immobiliers, du cadastre foncier et fiscal ainsi que de contentieux foncier et immobilier. Pour le ministre des Affaires foncière, Lumeya-Dhu-Maleghi, au terme de ces échanges entre les acteurs du secteur foncier, il sera question de déceler certaines erreurs ou anomalies et les corriger, de lutter contre le désordre foncier et hémorragie de spoliations des patrimoines fonciers-privés et publics-, satisfaire tant soit peu les besoins réels de la population dans le domaine foncier et, enfin, déceler les problèmes liés à l’exécution des tâches quotidiennes.
«La mission dévolue par la loi au ministère des Affaires foncières est d’appliquer la politique en matière de distribution et gestion de terres. La finalité de cette politique est la mise en valeur rationnelle des terres aux fins d’en offrir une puissance paisible et un développement harmonieux du pays. Cette mission a pour corolaire, la gestion suivant des règles de bonne gouvernance, lesquelles édictent notamment le contrôle, l’évaluation et la sanction nécessaire en vue d’éventuel redressement des méthodes de gestion. Il s’agit là de la responsabilité que nous devons tous assumer, du simple agent de notre ministère au ministre, en passant par les différents cadres de l’administration foncière», a rappelé le ministre Lumeya-Dhu-Maleghi.
Après une longue période de gestion en matière foncière, le ministre Lumeya dit qu’il est grand temps de s’arrêter pour regarder ce qui a marché et ce qui n’a pas marché afin de pouvoir rectifier les tirs. A cet effet, il a recommandé qu’à chaque niveau de responsabilités, l’on puisse s’interroger sur les résultats accumulés depuis. «En sommes-nous satisfaits, nous qui sommes appelés à gérer? Et que dire de l’homme en général, le bénéficiaire de l’action de notre gestion? Existe-t-il des obstacles connus à la bonne gouvernance dans ce secteur et en déterminer la nature?», s’est-il interrogé avant de préciser que ce questionnement, à son avis, doit partir de l’adéquation des lois et politiques qui régissent le secteur foncier, de l’agent et cadre de l’administration appelés à exécuter la loi, et pourquoi pas de la personne bénéficiaire de terres.
Peu avant de procéder à l’ouverture officielle des travaux, Lumeya-Dhu-Maleghi a invité ses collaborateurs à examiner objectivement et sans passion aucune, chaque point proposé et à situer les niveaux de responsabilités qui, une fois supprimés, amèneraient la jouissance paisible des terres et le développement harmonieux du secteur foncier en RD-Congo.

Olitho KAHUNGU

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