Nation

Révision du code de la famille,un pari gagné pour Inagosi

Geneviève Inagosi, ministre du Genre, de la famille et de l'Enfant
Geneviève Inagosi, ministre du Genre, de la famille et de l’Enfant
L’infatigable Genèvieve Inagosi, ministre RD-Congolaise de Genre, Famille et enfant toujours motivée et bourrée d’initiatives afin de résoudre tous les problèmes ayant trait à ses attributions. Cette fois-ci, Mardi le 11 février 2014, à l’hôtel Venus, la ministre s’est entretenu avec les députés nationaux afin d’échanger sur les grandes options ayant guidé la réforme du code de la famille. Un texte qui sera examiné et dans le besoin amendé au cours de la prochaine session parlementaire afin de l’adapter à la réalité actuelle de la société.
Au cours de cette rencontre, les acteurs se sont échangés des idées et discutés de manière constructive afin de prévenir à une harmonisation des vues sur cette question qui est d’intérêt national. Plusieurs paramètres sont à la base de la révision du code de la famille. En l’occurrence, l’évolution des normes juridiques nationales, l’option des conventions internationales traitant des questions de la femme et de l’enfant le souci de supprimer la pratique rétrograde et avilissantes pour la femme et la société. Déjà, il faut se réjouir de cette démarche qu’elle a entreprise parce que cette proposition de loi fera partie des matières à traiter à la prochaine session parlementaire. Un pari gagné pour Inagosi!
Dans son mot de bienvenu, Nobert Ezadri Eguma, rapporteur de l’Assemblée nationale, représentant personnel du président Minaku  a précisé que le code de famille que nous avons ne s’adapte plus à notre contexte actuel à cause de a mutation et métamorphose de la société RD-Congolaise. Raison pour laquelle, a poursuivi Ezadri, il est demandé aux législateurs de le mandater avec l’ajout de certains article afin qu’il s’adapte à la réalité actuelle qui exige qu’on entre dans l’émergence avec es réforme de tout genre.
Comme motivation, il  fait savoir que le nouveau code va prendre en compte les désidératas aussi importants formulés par les organisations sous régionales. A l’en croire, cette occasion est un pesant d’or et sollicite une implication tous azimuts. Pour ce, a-t-il insisté, il faut que tous donnions toute notre intelligence pour que au cours de la session de mars prochain ce nouveau code soit voté et qu’il soit en mesure de s’adapter aux réalités actuelles. Nobert Ezadri a dans cette logique, promis que son institution envisage tout mettre en œuvre pour atteindre le but assigné. Pour ce, a-t-il martelé, il faut donc l’implication de tous.
Pour Emmanuel Pito, le représentant du directeur des opérations de la banque mondiale qui a fait une présentation sur l’égalité des genres et l’implication des femmes dans le activités économique, son organisation est sensible et se dit très engagée pour la réussite de cette événement. Il a pour ce faire retracé la situation de a femme dans le monde en général et en particulier de la RD-Congo. En terme de chiffre des enquêtes menées, au cours de ces dernières années, la Banque mondiale a prouvé que  l’inégalité des sexes participent à l’implication de la femme dans la vie active. C’est-à-dire que beaucoup d’entre elles n’ont pas accès à l’éducation et aux ressources.
Si non, pour ce qui de progrès, cette institution a noté qu’au cours de ces dernières années, la situation de la femme s’est améliorée contrairement à celle qu’elle était il y a vingt ans. A titre illustratif, lors des 20 dernières années, globalement le nombre des femmes inscrites dans les universités a été multiplié par 7 et en 2009. Elles représentaient 51% d’étudiants. Dans le pays à revenus faibles et intermédiaires, les femmes vivent maintenant en moyenne 20 ans de plus qu’en 1960. Tous les pays du monde sauf 7 ont ratifié la convention sur l’élimination de toutes e formes de discrimination à l’égard des femmes.
Malgré ce progrès, l’on enregistre encore quelques inégalités. Dans le cas d’espèce, la RD-Congo, a obtenu le score le plus faible au monde sur l’indice du développement humain en 2012. Egalement, la RD-Congo ne sera pas en mesure d’atteindre de ses OMD d’ici 2015, dont plusieurs concernent l’égalité des sexes. Donc, l’inégalité des sexes constitue une contrainte quant à l’émergence d’un pays quand on sait que la femme est la celle maitresse de la société.
Le cas de la RD-Congo. Raison pour laquelle, ce code de famille devait connaitre une révision afin de l’adapter aux réalités de la nouvelle société. Dans son allocution, Geneviève Inagosi a fait savoir les présents échanges ont portés sur les grandes options qui ont guidé cette réforme. La patronne du genre a dans cette optique indiqué que, ce processus de révision est entamé depuis une dizaine d’années et est portée par toutes les forces vives de la nation. Aussi, a-t-elle révélé, les consultations ont été réalisées en province pour recueillir les avis et considérations de la base.
Motivation de cette réforme
D’après Inagosi, cette révision a été initiée au regard de plusieurs paramètres. En l’occurrence, l’évolution des normes juridiques nationales, l’adoption des conventions internationales traitant des questions de la femme et de l’enfant, le souci de supprimer certaines pratiques rétrograde et avilissantes pour la femme et la société. Comparativement aux différentes mutations et métamorphoses que connait la société de nos jours, a fait remarquer la ministre, en dépit de ses limites, le code de famille en vigueur -la loi n°87-010 du 1er août 1987-, il était important et nécessaire de l’actualiser en vue de codifier les normes relatives à la promotion de la faille et de consolider l’institution du mariage afin de permettre autant d’épanouissement de l famille que la protection des droits des enfants au décès des parents.
«Au regard de la reconnaissance internationale du statut de la femme et de l’enfant -voir la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme et la convention sur les droits de l’enfant-, la RD-Congo a levé l’option de renforcer la protection juridique de ces deux acteurs importants pour e développement national», a-t-elle signifié. Dans ce contexte, a laissé entendre Inagosi, autant des lois de 2006 ont réprimé les violences sexuelles et notamment supprimé la notion de «jeune fille à émanciper par e mariage» autant la loi de 2009 a porté sur une protection accrue de l’enfant.
Sandrine N’TSHIRI   

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