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Gécamines et SNCC: les visages qui anéantissent la thèse tribale

Le débat fait rage autour des ordonnances de Félix Tshisekedi portant mises en place à la Générale des carrières et des mines -GECAMINES- et à la Société nationale des chemins de fer du Congo -SNCC.

Outre la conformité ou non des actes du Chef de l’Etat, d’aucuns ont fait part des nominations à caractère tribal. Ces affirmations ne résistent pas à l’analyse rigoureuse, sans passion aucune.

Quand on passe ces moutures au peigne fin, on se rend compte que ces nominations n’ont rien à voir avec le tribalisme. Il y a des noms, des visages, des ressortissants d’autres provinces parmi les promus. Cas de Guy Robert Lukama, mandataire issu du  Sud-Kivu, de Léon Mwine Kabiena, cadre originaire du Kasai Central et de Jacques Kamenga, digne fils du Kwilu transfuge de la GECAMINES. À la Présidence de la République, une source explique qu’en plus de la compétence, ces nominations reflètent la volonté de la coalition au pouvoir, FCC-CACH, et la donne de la réconciliation nationale. «L’équilibre géographique de l’ex-Katanga, aujourd’hui découpé, est pris en compte au regard de la nature des entreprises», renchérit la source précisant que les nouveaux gestionnaires sont nommés dans l’objectif de mettre en œuvre la vision du changement prônée par le Chef de l’Etat afin de relancer ces entreprises et restaurer la bonne gouvernance.

La même source évoque également la représentativité des provinces de l’ex-Katanga. Elle fait constater, par exemple, que Sama Lukonde est originaire du Haut-Katanga, Fabien Mutomb du Lualaba, Coco Mulongo du Haut-Lomami et Albert Yuma du Tanganyika.

AKM

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