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A Mbuji-Mayi, les militants du FCC violentés par les combattants de l'UDPS

La ville de Mbuji-Mayi a passé un sale week-end. Samedi 1er décembre, les combattants de l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS-, principal parti de l’Opposition RD-congolaise, ont perpétré des actes de violence à l’encontre des militants du Front Commun pour le Congo -FCC- qui étaient en marche de soutien à Ramazani Shadary, leur candidat Président, en guise de lancement de la campagne électorale dans la province de Kasaï Oriental.

C’est ce que rapporte Vincent Ngoy, chargé de communication du FCC/ Kasaï Oriental, dans une dépêche via laquelle cette méga-plateforme “condamne avec la dernière énergie ces actes de jalousie et de provocation qui viennent encore une fois mettre au grand jour le caractère violent de certains combattants de l’UDPS qui ont choisi, comme en 2011, d’intimider les Est-Kasaïens qui ne sympathisent pas avec eux, dans le but de réduire sensiblement leur participation aux prochaines élections”.

Aussi, le FCC “dénonce les actes de violence” perpétrés par “des jeunes délinquants et drogués, combattants de l’UDPS” et s’emploie à saisir “les instances compétentes pour que justice soit faite”.

35 militants FCC grièvement blessés

Dans cette dépêche, Vincent Ngoy rapporte: “Au moment où le cortège passait sur l’avenue Kalonji à son croisement avec l’avenue Odia David, un groupe de jeunes qui se trouvaient à la permanence de l’UDPS ont lancé des projectiles à bout portant, avant de s’attaquer violemment à la dernière rangée des marcheurs, constituée pour la plupart des femmes”. Conséquence: 35 blessés graves et des fractures.
Outre les participants à la marche, les Udpsiens ont vandalisé la résidence de la présidente fédérale d’ACDD ainsi que le siège de ce parti politique membre du FCC. “Des vitres cassées, des biens de valeur et des sommes d’argent ont été emportés”, a constaté Vincent Ngoy après ces incidents intervenus sur l’avenue Inga à quelques encablures du rond point Etoile.

Ces actes viennent en rajouter une nouvelle couche à ceux produits en 2011 à la veille des élections. “Lors des scrutins de 2011, les combattants de l’UDPS avaient perpétré des actes de violence et de tortures atroces sur plusieurs habitants de Mbuji-Mayi, suspectés, à tort, de détenir des bulletins de vote”, a rappelé Ngoy signifiant que certaines victimes ont succombé de ces actes alors que d’autres ont été atteintes de cancer.

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